Elle abuse financièrement de son frère en situation de handicap
Une femme de 62 ans, avait aux abymes ces derniers mois, spolié son propre frère en situation de handicap dont elle avait la charge. En usant de ses moyens de paiements, elle avait ainsi détourné plus de 18.000€ en organisant des festins avec ses amies ou en jouant aux jeux. Alors que la victime risque de se retrouver à la rue car l’hébergement en établissement spécialisé n’a pas été payé depuis 14 mois. La prévenue a écopé de 6 mois avec sursis et remboursement des dépenses.
Une décision de tutelle, croyant bien faire, avait donné l’autorisation à cette femme, de s’occuper en partie de son frère aîné, personne vulnérable puisque en situation de handicap, il ne peut pas se déplacer et est constamment en soins dans un établissement spécialisé des Abymes.
Sauf que la confiance n’y était apparemment pas. Elle aurait ainsi usé de sa carte bancaire pour effectuer de multiples achats, 15.000€ en retrait d’espèces et 3000€ en paiement direct. Pourquoi faire ? Pour acheter des denrées alimentaires, notamment auprès de pêcheurs pour des repas festifs entre copines, qu’elle organisait régulièrement.
Ce sont les responsables du centre qui ont constaté des irrégularités sur les comptes de la pauvre victime, des achats qui n’avaient rien à voir avec le quotidien du patient. D’autant que le séjour de ce dernier, n’a pas été payé depuis 14 mois, la mutuelle non plus. Il ressort du dossier que la petite sœur aurait également dépensé en jeux de grattage.
La prévenu de 62 ans a tenté de se défendre, maladroitement. « Vous vous enfoncez encore plus avec vos explications vaseuses » a rétorqué la présidente. « Vous avez abusé de votre propre frère, alité mais conscient. Il risque d’être expulsé aujourd’hui ». Un comportement méprisable a indiqué le parquet, avant de requérir 8 mois de prison avec sursis. Les juges ont opté pour 6 mois avec sursis probatoire et obligation de tout rembourser sous peine d’être emprisonnée.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.