Deux braqueurs en fuite percutent une automobiliste qui se rend à la messe
Les autorités ont annoncé cette semaine que les braquages étaient en hausse. Illustration encore avec cette affaire jugée hier jeudi (18 juillet) en comparution immédiate. Deux jeunes majeurs ont écopé de 3 ans de prison, pour avoir agressé dimanche dernier avec une arme, le client d’un bar au Gosier. Après une longue course poursuite, les malfaiteurs ont percuté une femme qui allait à l'église. Les policiers de la BAC n’ont eu qu’à les cueillir après l'accident.
Le dimanche 14 juillet dernier, un client se repose dans sa voiture devant le bar "Zïon Park" au Gosier. Ses amis sont restés à l’intérieur. L’homme entend alors toquer à sa fenêtre et une arme est pointée sur son visage. Il est ainsi délesté de son véhicule, les deux suspects encagoulés et menaçants l’extirpent et s’en vont. L’alerte est donnée, la Volvo est repérée à Grand-Baie.
Course poursuite jusqu'à Lamentin
Les agents de la brigade anticriminalité somment aux individus de se ranger mais le conducteur accélère. S’engage alors une course poursuite sur plusieurs dizaines de kilomètres, jusqu’à Lamentin. Les fuyards prennent tous les risques, à grande vitesse, à contre-sens, ils finissent par percuter dans un virage une dame âgée qui se rend à la messe. Heureusement, pas de blessé grave.
Ils se plaignent de violences policières
Les voleurs qui auraient résisté, sont manu-militari appréhendés dans l’habitacle. Ils se sont d’ailleurs plaints d’avoir reçu des coups lors de l’interpellation. Le pistolet saisi n’était en fait qu’un factice à bille. Le chauffeur, Manuel Valogne 18 ans, a indiqué avoir agi sous la menace de l’autre prévenu, cela ferait des mois qu’il le harcèlerait. Il n'a fait que conduire et n'a menacé personne ce jour-là.
L'homonyme d'un pilote de rallye
Quant à Simon Jean-Joseph (ça ne s’invente pas), homonyme du célèbre pilote mais âgé lui de 25 ans, il n’a pas su s’expliquer mis à part sur le fait qu’il est en manque d’argent. Le Parquet a parlé de jeunes gens qui minimisent leurs gestes. Sans activités, ils ne présentent en plus aucune circonstance atténuante. Le Tribunal Correctionnel a prononcé pour chacun, 3 ans de prison dont 2 fermes avec maintien en détention.
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