Décès d’une jeune fille asthmatique : la Justice relance l’enquête

Par 04/12/2019 - 13:00 • Mis à jour le 04/12/2019 - 15:24

La Justice relance l’enquête après le décès de la jeune Mygdahlia Mercan. La jeune fille de 22 ans était décédée au centre médical de Tabanon, à Petit Bourg, en octobre 2016, après avoir été prise d’une crise d’asthme. Depuis, la famille attend toujours des réponses.

    Décès d’une jeune fille asthmatique : la Justice relance l’enquête

Un décès brutal après une crise d’asthme

A trois jours de retourner à Toulouse où elle faisait ses études, Mygdahlia Mercan est prise d’une violente crise d’asthme. Ses parents, Fred et Mylène Mercan, appellent alors les pompiers et le SAMU, mais l’ attente leur est trop insupportable et ils décident de la conduire juste à côté, au centre médical de Tabanon à Petit-Bourg.

C’est dans leur voiture que l’un des médecins du centre prend la jeune fille en charge, expliquent-ils, mais Mygdahlia décède peu après.

« Pourquoi l’intervention des secours n’a pas été plus rapide? Pourquoi Migdahlia s’est elle mise à convulser après l’injection? Pourquoi le corps de la jeune femme a été laissé sous la galerie d’une pharmacie sans intervention des forces de l’ordre? », s’interrogent ses parents, qui attendent encore, trois ans après, des réponses.

 

Informés que le dossier avait été classé sans suite, ils ont contesté cela par un recours officiel et témoigné sur RCI.

La Justice leur répond favorablement.

La Justice relance l’enquête La procureure adjointe de la République de Pointe-à-Pitre confirme que le dossier, classé sans suite par un précédent collègue, repart.

La magistrate nous indique en avoir pris connaissance « récemment quand la famille a contesté le classement sans suite ».

Et en effet, le dossier s’avérait bien vide, trop pour se prononcer sur l’éventuelle responsabilité des professionnels de santé intervenus ce jour là.

« J'ai donc décidé de reprendre l'enquête. J'ai notamment saisi nos légistes pour disposer d'un rapport d'autopsie qui faisait défaut au dossier », nous indique la procureure.

Car de ce côté-là en effet il y aurait eu un raté.

Les médecins légistes devraient donc réécrire un rapport à partir des notes et des relevés effectués à l’époque et conservés au sein de l’unité médico-légale de la Guadeloupe. La famille devrait être informée officiellement sous peu par la Justice.


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