Brutalisée par son conjoint jaloux, elle veut rester avec lui
Un conjoint jaloux était jugé jeudi devant le tribunal correctionnel pointois pour des violences habituelles commises durant 4 ans à Sainte-Rose (entre 2016 et 2020). L’homme a écopé de 18 mois de prison dont 12 fermes aménageables. Quant à la victime, elle a indiqué aux juges vouloir retourner vivre avec lui.
C’est souvent le cas en matière de violences conjugales, certaines victimes malgré les mauvais traitements subis, retournent en couple avec leurs agresseurs. Ce n’est pas la première fois que cela arrive après un jugement pénal. Ces femmes font régulièrement état de ce souhait aux juges, demandant plutôt une alternative thérapeutique.
En l’espèce, un individu de 36 ans devait répondre de violences récurrentes à l’encontre de sa compagne. Des faits survenus durant 4 ans, d’avril 2016 à 2020 à Sainte-Rose révélés en octobre dernier. Le mis en cause, responsable technique dans le domaine de l'énergie et souffrant d’une certaine forme de jalousie, aurait plusieurs fois brutalisé, étranglé, traîné par les cheveux la victime pensant qu’elle avait eu des relations avec d’autres hommes.
Convoqué à la barre, il s’est en quelque sorte excusé, regrettant sincèrement son comportement, des gestes irréfléchis souvent commis sous le coup de la colère et de l'alcool. Le ministère public a requis une peine mixte. La victime enceinte de lui, souhaiterait reprendre une vie commune car elle l’aime toujours. Le tribunal a finalement prononcé 18 mois de prison dont 6 assortis d’un sursis probatoire avec obligation de soins soit 1 an ferme mais aménageable sous la forme de bracelet électronique.
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