Assises : un procès sous haute surveillance
Le procès des sept détenus accusés d'actes de torture ou de barbaries ayant entraîné la mort sans intention de la donner s'est ouvert ce lundi à Basse-Terre. Les accusés ont quitté leurs cellules du centre pénitentiaire de Baie-Mahault pour se retrouver dans le box vitré de la cour d'assises. Une salle d'audience bien gardée avec des accès contrôlés pour éviter toute tentative d'évasion.
La salle d'audience qui accueille depuis ce lundi le procès des sept tortionnaires de Mathieu Carty est particulièrement bien gardée. Les sept accusés sont poursuivis pour actes de torture ou de barbarie commis dans la nuit du 14 au 15 juillet 2016 et encourent la peine maximale de la réclusion criminelle à perpétuité. Ils sont sous étroite surveillance, tous concentrés dans un box de verre qui jusque là, accueillait en moyenne trois accusés.
Un cadre et des précautions qui permettent de mesurer la dangerosité des individus qui sont jugés et le caractère de ce procès qui sort de l'ordinaire.
Un dispositif policier
Des policiers sont positionnés à coté du box et dans la salle d'audience. Les forces de l'ordre sont là pour garantir toute tentative d'évasion mais aussi de représailles entre les accusés ; ce qui pourrait survenir selon les dépositions de chacun.
Vont-ils tenir le même discours ou les versions vont-elles varier sur l'implication et le rôle tenu dans cette affaire ?
Pour rappel, dans la nuit du 14 au 15 juillet 2016, la victime, Mathieu Carty qui venait d'être incarcéré pour le viol et le meurtre d'une touriste Belge à Saint-Martin, a été violé et tué dans sa cellule par ses codétenus.
Depuis lundi, il y a peu de public présent dans le tribunal pour assister au procès des sept hommes. Ce procès doit se tenir sur deux semaines.
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