Affaire du SIAEAG : Amelius Hernandez affirme avoir subi des pressions (vidéo)

Par 12/09/2019 - 14:34 • Mis à jour le 12/09/2019 - 14:54

Le procès du SIAEAG a débuté ce jeudi matin au tribunal de Pointe à Pitre. Dans ses premières déclarations, l'ancien président Amélius Hernandez affirme avoir subi des pressions. Le comité de défense des usagers de l'eau, l’UGTG et le LKP qui se sont portés parties civiles dans ce procès attendent des explications.

    Affaire du SIAEAG : Amelius Hernandez affirme avoir subi des pressions (vidéo)

Le procès du SIAEAG a débuté ce jeudi matin au tribunal de Pointe à Pitre. Le comité de défense des usagers de l'eau, l’UGTG et le LKP se sont portés parties civiles dans ce procès. Germain Paran du Comité de défense de l’eau attend beaucoup de ce procès. Les parties civiles souhaitent notamment des explications sur le fonctionnement de la structure et les dérives qui ont pu conduire à la situation actuelle que connait la Guadeloupe en matière d'eau.

Germain Paran répond à Stéphanie Sérac 

Ce jeudi matin, interrogé devant le tribunal, Amélius Hernandez, l'ancien président du SIAEAG, a déclaré que des pressions avaient été exercées sur lui par la Générale des Eaux et par des représentants de l'Etat. Les noms d'un sous-préfet, d'un préfet et d'un ministre ont été évoqués. 

 

Pour les parties civiles, ce procès pourrait mettre au jour de nouvelles affaires et ne serait que " le sommet de l'iceberg" comme l'indique Maître Patrice Tacita.

 

Pour Germain Paran, ces nouvelles déclarations ne sont qu'un écran de fumée destiné à masquer une réalité. Il estime que la somme détournée serait bien supérieure aux 2,78 millions d'euros avancés.

Ce dossier concerne 5 prévenus, dont le principal est l'ancien président du SIAEAG, Amélius Hernandez, suspecté de détournements de fonds publics-présumés et de non-respect supposé des règles d'attribution des marchés public. L'ex-président du syndicat intercommunal d’alimentation en eau et d’assainissement de la Guadeloupe est prévenu d’avoir, comme indiqué sur l’ordonnance de renvoi, entre le 1 juillet 2007 et le 31 mars 2014, étant chargé d’une mission de service public, détourné des fonds en finançant des déplacements personnels, d’élus ou de salariés sans lien avec la mission et sans justificatif pour des montants somptuaires, notamment lors des festivités liées aux journées de l'eau.

Il est également poursuivi pour n’avoir pas garanti la liberté d’accès et l’égalité des candidats dans des marchés publics, en concluant des contrats avec des sociétés sans respecter les règles.


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