4 ans de prison pour braquage, le procès de Yannis Talbot sous haute protection policière
En détention pour deux faits criminels pas encore jugés, Yannis Talbot et un co-prévenu étaient jugés hier pour un braquage en 2021 à Capesterre Belle-Eau. Une importante escorte de police, de la Bac et du Raid, accompagnait le principal mis en cause.
C'est un détenu considéré excessivement dangereux, Yannis Talbot, qui a été jugé hier après-midi par le tribunal judiciaire de Basse-Terre. Poursuivi pour braquage, il devait s’expliquer sur un vol avec violence commis sous la menace d'une arme pour dérober une chaine de cou à un individu dans la nuit du 8 au 9 octobre 2021 à Capesterre Belle-Eau.
À l’issue de l’audience, il a été reconnu coupable et condamné à 4 ans d'emprisonnement assortis d'un maintien en détention. Soit une année de moins que les 5 requises par le ministère public.
Ronald Celestine, celui à qui il avait vendu la chaîne, était jugé pour recel. Il a été condamné, pour sa part, à une année d'emprisonnement avec, là aussi, un maintien en détention.
Yannis Talbot n'est pas un inconnu de la justice. Âgé de seulement 23 ans, il dispose déjà d'un casier judiciaire bien fourni.
Détenu particulièrement dangereux
Le fait qu'il se retrouve encerclé d'une dizaine de policiers témoigne de la menace et du danger qu’il représente pour les autorités. À la fois pour les faits pour lesquels il a déjà été poursuivi et condamné mais également pour les faits criminels qui lui sont attribués. Il est d’avoir pris part à deux évènements majeurs qui ont conduit à la mort de 2 jeunes.
Un premier à Sapotille Trois-Rivières pour un vol de scooter; le second à Basse-Terre pour un vol de chaîne de coup où, là aussi, la victime avait été abattue, à courte distance, d'un coup de feu.
Après ces deux évènements tragiques, Yannis Talbot ne s’était pas laissé appréhender puisque c'est en Martinique où il s'était enfui qu'il a été interpellé. L'homme était en possession d'une kalachnikov.
Transféré à la Maison d'arrêt de Basse-Terre, il est actuellement isolé des autres détenus et est considéré comme un prisonnier « hyper dangereux » qui n'a peur de rien et n'attend rien de la vie. Il a le statut de détenu particulièrement surveillé.
Avant même sa condamnation hier, il était maintenu en détention à Basse-Terre jusqu'à ce qu'il soit jugé pour les crimes de sang qui lui sont reprochés.
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