13 ans de prison pour le violeur récidiviste
13 années de réclusion criminelle ont été prononcées lundi en fin d'après-midi à l'encontre du violeur en série, déjà condamné plusieurs fois tant en correctionnelle que devant la Cour d'assises. Cette fois, c'est la cour criminelle départementale, composée de 5 magistrats professionnels, qui a pris la décision.
13 ans de prison pour le viol commis il y a 25 ans
Jean-Michel Virolan n'avait rien à perdre et il le savait. Déjà condamné par la cour d'assises de Basse-Terre en 2000, à 20 années de réclusion - le maximum de la peine encourue pour viol - il savait que dans la mesure où il avait déjà purgé 14 années de cette précédente peine, il pourrait prétendre solliciter une remise en liberté dans 6 ans. Lundi soir, il a écopé de 13 années de réclusion pour un viol qu'il lui était reproché d'avoir commis... en 1997, voilà 25 ans.
Quid du suivi socio-judiciaire?
Le Ministère Public comme la cour criminelle n'ignoraient rien de la situation de l'accusé. C'est la raison pour laquelle, tenant compte de la gravité des faits, l'avocate générale avait requis 15 années de réclusion, soit le maximum en de telles circonstances. Même si, à la barre, Jean-Michel Virolan a voulu nier les faits, malgré des traces d'ADN le mettant en cause, suite à plusieurs comparatifs ayant finalement abouti en 2021.
Peine pour laquelle le Ministère Public n'avait pas assorti de suivi socio-judiciaire avec injonction de soins, même si cela semblait impérieux pour un accusé qui a livré à l'audience le visage d'un malade sexuel. La loi qui a créé le suivi socio-judiciaire date de 1998, alors que les faits qui impliquaient l'accusé remontaient à 1997.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.