En ce qui concerne la mise en place des rythmes scolaires, la situation s'est apaisée dans nombres de villes françaises. Dans notre département, la ville de Sainte-Anne en est l’illustration.

Elle a fait le choix d’installer des activités périscolaires destinées aux élèves du premier degré et proposées par des associations. "La mairie a fait un appel à projet. Elle n’avait pas d’idées arrêtées. Cela nous a permis de découvrir des associations qui n’ont pas beaucoup de licenciés ou d’adhérents, mais d’autres qui se situent plus dans l’approche éducative des enfants. Ces associations proposent des activités très intéressantes", a indiqué Christian Baptiste, ce mercredi 2 septembre, sur les ondes de RCI Guadeloupe.

Selon l’édile de Sainte-Anne, il s’agit d’utiliser un certain nombre de potentialités et de richesses. Les agents communaux seront, d’ailleurs, impliqués dans la mise en œuvre des activités périscolaires. "J’ai rencontré (…) un agent qui connait le langage des signes. Elle souhaite participer au projet et transmettre au cours de ces activités le langage des signes aux enfants " a expliqué Christian Baptiste.

Alors qu’environ 17% à 18% des villes françaises n'ont toujours pas signé le projet éducatif territorial, condition qui permet d’avoir droit aux fonds de l'Etat pour financer les activités périscolaires, le maire de Sainte-Anne considère que ces nouveaux rythmes scolaires contribuent à la réussite des élèves.