Le nouveau contrôle technique plus pointilleux et plus cher
Une nouvelle réglementation issue d'une directive européenne est entrée en vigueur dimanche. Le contrôle technique évolue, avec plus de points de contrôle et plus de défaillances constatables.
Des défaillances plus nombreuses, triées par catégorie
Les défaillances constatables sont au nombre de (contre 410 défauts précédemment), avec 134 points de contrôle contre 123 auparavant. Avant la réforme, si vous passiez votre contrôle technique vous aviez juste un avis favorable ou défavorable. Mais aujourd’hui, on constate une défaillance "mineure", "majeure" ou "critique".
Ce sont uniquement les défaillances majeures et critiques qui nécessitent une contre-visite, la critique signifiant qu’il y a « danger immédiat » pour la sécurité routière ou l'environnement. Par exemple : des plaquettes de frein absentes ou mal montées, un essieu fêlé ou encore un siège conducteur mal fixé.
Mais il existe des nuances. Par exemple un pot d'échappement est mal fixé, cela peut simplement être une défaillance majeure, mais s’il est tellement mal fixé qu’il risque de tomber, c’est une défaillance critique.
En cas de défaillance critique la réparation est urgente, elle doit se faire le jour même. Dès le lendemain, le contrôle technique n’est plus valable et le conducteur roule en toute illégalité. C’est un changement de taille puisqu’auparavant, l’automobiliste avait deux mois avant la contre visite.
En cas de non respect de la réglementation, le propriétaire du véhicule risque une amende de 135 euros, et jusqu'à 750 euros en cas de retard de paiement.
De nouveaux tarifs ?
Si chaque professionnel fixe lui même le tarif, selon le groupe de contrôle technique Dekra-Norisko, tout comme l'association 40 millions d'automobilistes, cités par l'AFP, les prix de ce nouveau contrôle, plus long, devraient augmenter de 15 à 20% en moyenne.
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