Délinquance : les élus guadeloupéens et le préfet autour de la table

Par 20/09/2016 - 18:18 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19

Une réunion de travail sur la coproduction de sécurité a eu lieu, lundi 19 septembre 2016, à la préfecture de Basse-Terre. Les élus et les représentants de l'Etat ont dégagé plusieurs pistes et propositions pour tenter de venir à bout de la délinquance.

    Délinquance : les élus guadeloupéens et le préfet autour de la table
Quelques jours avant la venue en Guadeloupe de Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, Jacques Billant, le préfet de Région, Ary Chalus, le président du conseil départemental, Josette Borel-Lincertin, la présidente de la collectivité départementale et Jean-Claude Pioche, le président de l'association des maires ont discuté des moyens à mettre en œuvre pour lutter efficacement contre la délinquance.

Les représentants de l'Etat et les élus se sont donc rencontrés, lundi 19 septembre 2016, à la préfecture de Basse-Terre.

Durant trois heures, chacun y est allé de son constat et de ses propositions. Parmi les propositions remarquées, celles d'Ary Chalus, le président du conseil régional. Il souhaite la mise place d'une police intercommunale ou encore l'accompagnement du service civique par sa collectivité. Il s'agirait d'ouvrir cette mécanique à 300 jeunes supplémentaires.

Lors de la rencontre de ce jour, j'ai proposé plusieurs mesures pour la #sécurité & la prévention de la #délinquance https://t.co/8ezYioSOKs

— Ary CHALUS (@achalus971) 20 septembre 2016


Ary Chalus a aussi évoqué une mesure prise lorsqu'il occupait le fauteuil de maire de la ville de Baie-Mahault : les états généraux de la Jeunesse.

"Je le dis aux maires, cela fait 15 ans que je me bats. S'ils veulent mettre en place ce dispositif qui nous a beaucoup aider, mettre des jeunes sur le terrain pour aller à la rencontre de d'autres jeunes, je pense que l'on pourra faire un grand pas. Mais pour cela, il faut la volonté de faire", a-t-il souligné sur l'antenne de Radio Caraïbes International, à l'issue de la réunion lundi.

Lundi à Basse-Terre, les représentants de l'Etat et les élus guadeloupéens ont été unanimes. La coproduction de la sécurité dans le département ne peut être installée sans le concours du tissu associatif. Sur ce point Ary Chalus et Jacques Billant sont sur la même longueur d'ondes.

"Il y a des choses qui marchent. On en a besoin dans toutes les communes (...) Mais, ces dispositifs ne sont pas mis en place sur l'ensemble des territoires (...) Donc, il faut renouer avec ces dispositifs qui fonctionnent en termes de prévention de la délinquance", a assuré le préfet.



Outre le secteur associatif, la réunion de travail sur la coproduction de la sécurité a aussi permis d'aborder la question de la prévention de la délinquance autrement. La place de la famille dans le cheminement et l'éducation de la jenuesse a été rappelée.

La famille, un pilier auquel croit Josette Borel-Lincertin. La présidente du conseil départemental a annoncé la tenue des assises de la Famille avant la fin de l'année 2016.

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