Trafic de drogue et d'armes : les forces de l'ordre procèdent à de nouvelles interpellations
Après les 25 interpellations de ce lundi, ce mardi, les forces de l'ordre ont procédé à de nouvelles arrestations. Les investigations révèlent un trafic de grande envergure où les individus transportaient drogues et armes sous couvert notamment de voyages d'artistes pour des évènements. Des marchandises illégales qui étaient revendues aux gangs de l'archipel.
Depuis deux jours, les différents services d'enquête impliqués dans les investigations ne chôment pas. Toutes les composantes des services d'investigations des forces de l'ordre sont mobilisées.
De nouvelles interpellations et des témoins entendus
Après avoir interpellé, à l'aube ce lundi, 25 personnes à leurs domiciles respectifs et les avoir placés immédiatement en garde-à-vue dans différents locaux, dont ceux du Morne Vergain, siège de la Direction inter-régionale de la Police Judiciaire, mais également ceux du Morne Miquel et de Saint-Claude, en ce qui concerne la gendarmerie ; les forces de l’ordre ont procédé ce mardi à de nouvelles interpellations, sans que l'on en connaisse précisément le nombre.
Des arrestations au Gosier ou encore à Morne-à-l'Eau parmi lesquelles, celle du patron d'une société de transport de personnes basée à l'aéroport, mais aussi un couple saint-martinois, rapatrié dans la foulée en Guadeloupe. Les convocations se multiplient également, au titre de témoin.
Ce mardi, ce fut le cas pour le directeur de la société de fret aérien, ressorti quelques heures plus tard. L’un des employés est lui toujours interrogé. Quant aux multiples ramifications de ce vaste réseau, dont les importations de drogue et d'armes provenaient de Saint-Martin, Sainte-Lucie ou la Guyane, et dont une partie repartait vers l'hexagone ; elles serait concentrées autour du patron d'un club privé de Jarry, lui aussi toujours en garde-à-vue, et soupçonné d'être la tête du réseau.
Ils transportaient drogues et armes sous couvert de voyages d'artistes pour des événement
Selon les investigations, les armes auraient été revendues, aux principaux gangs du territoire pour des montants estimés entre 3 000 à 6 000 euros . En ce qui concerne la cocaïne, une partie aurait été expédiée vers l'hexagone. Le club privé est soupçonné d'avoir servi de lieu de stockage des armes et des stupéfiants, avant leur mise en vente. Le fret aérien aurait donc été utilisé, mais également le fret maritime, notamment au moment d'évènements comme Terre de Blues à Marie-Galante ou la Fèt à Kabri de la Désirade. Les marchandises prohibées étant dissimulées, lors de transports d'artistes, à leur insu, sachant qu'ils avaient peu de chance d'être contrôlés.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.