Nouveau meurtre par arme à feu aux Abymes : « on ne peut pas vivre comme ça ! »
Au lendemain du décès d’un jeune de 19 ans touché par balle à la poitrine hier matin (23 février) aux Abymes, les proches et les riverains déplorent un sentiment d’insécurité.
Le décès tragique d’un jeune de 19 ans par arme à feu, survenu au carrefour de Bouliqui aux Abymes très tôt hier matin, soulève une série de questions sur les circonstances de ce drame.
Les informations restent floues pour l'instant : acte de violence isolé, règlement de comptes ou même erreur de manipulation, aucune hypothèse n’est écartée pour le moment.
Mais cet événement confirme, en tout cas, une problématique préoccupante : la montée de la violence armée et ses conséquences sur la sécurité publique.
Talia, une amie de la jeune victime témoigne, désabusée :
La Guadeloupe part « en couille ». Pour un rien, les gens attrapent des problèmes. Pour un rien, les gangs se font du mal. Pour un regard, pour leurs affaires, un braquage... Ça devient lassant. On ne peut pas vivre dans une vie comme ça en fait. Tu es sûr de sortir de chez toi, mais tu n'es pas sûr de rentrer chez toi. Tu es là, tu dors et demain, tu entends qu’ils ont tué ton ami, ta famille, ton papa. Ça devient de pire en pire en fait.
Enquête ouverte
Pour beaucoup, il est impératif de poser un regard critique sur les politiques actuelles en matière de contrôle des armes à feu et d’agir concrètement pour éviter de nouveaux drames similaires. Notamment en augmentant la prévention et en impliquant les jeunes, premières victimes de ces drames.
« Moi je dis stop à la violence, trop c’est trop », soupire Talia.
Selon ses proches, la jeune victime partait acheter un sandwich quand il a eu une altercation, qui s’est soldée par un coup de feu mortel.
Une enquête de police est ouverte pour identifier le ou les auteurs de ce nouveau meurtre commis en Guadeloupe ce dimanche 23 février. Elle a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire.
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