Le "Mardi Gras" à Basse-Terre sous haute surveillance
Hier mardi 4 mars, le carnaval de Basse-Terre a rassemblé environ 60.000 personnes, spectateurs et carnavaliers confondus. Une cinquantaine de groupes ont défilé, nécessitant un dispositif de sécurité renforcé avec une coordination optimale des services engagés. Plusieurs suspects ont été interpellés.
Le dispositif de sécurité mis en place sous l’autorité du préfet a été supervisé par le commissaire divisionnaire Jean-Pierre Frédéric, directeur territorial adjoint de la Police Nationale en Guadeloupe, épaulé sur le terrain par le commandant Stéphane Gagne, chef adjoint du commissariat de Basse-Terre.
Pour assurer le maintien de l’ordre, les effectifs ont été renforcés par des unités de gendarmerie mobile. Plusieurs filières de la police nationale ont été mobilisées, dont la Police aux Frontières (PAF), la Sécurité publique avec la CDI et la BAC, ainsi que la Police Judiciaire.
En complément, 17 agents de la police municipale ont contribué à la sécurisation de l’événement. Les associations agréées de sécurité civile, telles que le CNRBT, ont apporté un soutien essentiel en matière de secours, de logistique et d’assistance.
L’utilisation de drones a permis une surveillance efficace et une gestion optimale des flux de spectateurs.
Le bilan de l’opération fait ce matin état de six interpellations pour port d’armes de poing (catégories B et D), détention de stupéfiants et un individu dans un état anormal a été interpellé et placé en garde à vue, pour des violences sur un agent. Une autre personne a également été blessée par arme blanche, mais son pronostic vital n’est pas engagé.
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