Incendies à Pointe-à-Pitre : deux individus condamnés

Par 09/07/2024 - 16:28 • Mis à jour le 09/07/2024 - 16:57

Deux individus ont été interpellés à la suite de deux incendies distincts survenus à Pointe-à-Pitre le 19 juin dernier dans une habitation abandonnée et dans un immeuble résidentiel. Ils ont écopé d’une peine de prison.

    Incendies à Pointe-à-Pitre : deux individus condamnés

La police nationale a ouvert deux enquêtes à la suite de deux incendie qui se sont déclarés, le 19 juin 2024, dans le centre-ville de Pointe-à-Pitre. Deux sinistres distincts survenus dans une maison abandonnée, puis dans un immeuble résidentiel. Elles ont abouti à deux interpellations et à deux condamnations.

Ce 19 juin 2024, "dès 5 h 45, une première intervention conjointe de la police nationale et des sapeurs-pompiers du Sdis 971 était déclenchée à la suite d’un incendie survenu dans une habitation inoccupée", a indiqué la police nationale dans un communiqué, ce mardi 9 juillet.

3 ans de prison

L'enquête, précise la police nationale, "a rapidement mené à l'arrestation d'un individu en lien avec un contentieux antérieur, qui a été placé en garde à vue puis condamné à 3 ans de prison à l'issue d'une comparution immédiate".

Ce même 19 juin, à 21 h 30, un autre incendie était signalé dans un immeuble résidentiel de la rue Ennery, à Pointe-à-Pitre.

"Grâce à l'intervention des fonctionnaires de police du service territorial de la sécurité publique (STSP), le feu était rapidement maîtrisé, évitant ainsi des dommages graves et assurant la sécurité des résidents du quartier."

Un suspect, un sans domicile fixe, a rapidement été identifié et interpellé grâce, souligne la police, à "l'utilisation efficace des technologies de surveillance. 

1 an de prison

Cet individu, note la police nationale, a été interpellé le 3 juillet dernier par la brigade anti-criminalité de la Direction territoriale de la police nationale 971.

"A l'issue de sa garde à vue, il était condamné à 1 an de prison à la suite d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider coupable). La collaboration étroite entre la police nationale, le Sdis 971 et les autorités judiciaires a permis une résolution rapide de ces affaires."


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