Deux suspects interpellés après des actes de cruauté sur un chat

Suite à des plaintes déposées en fin de mois de janvier par des collectifs associatifs de défense des animaux, une enquête était en cours afin d'identifier et de retrouver les auteurs de ces sordides vidéos. On y voit un homme marchant avec un chat jaune, enfermé dans une cage le tout sur des rires de celui qui filme. La scène aurait eu lieu dans un quartier populaire des Abymes.

Une vidéo d'une cruauté extrême 

Le pauvre félin est ensuite frappé à coups de marteau, dépecé encore vivant avec un couteau, découpé et pire encore, cuit dans une marmite. On ignore à ce stade dans quel but. En tout cas, les séquences depuis publiées sur les réseaux sociaux, a de quoi choquer. 

Parmi les lanceurs d'alerte dans cette affaire, Véronique Paolpi, présidente de l'association "Ligue des 4 pattes" tire la sonnette d'alarme, elle se dit outrée : 

Je n'ai pas pu regarder la vidéo comme beaucoup de monde. C'était atroce cet acte de cruauté. Et ce n'est pas malheureusement qu'un seul chat. Il y a des abandons, certes, mais aussi de la maltraitance. Les bénévoles, souvent pleurent, sont épuisés au quotidien. On sort des animaux qui sont décharnés et malheureusement on ne peut pas grand chose pour eux parce que pour les soigner, nous n'avons pas de structures d'accueil. C'est pour ça qu'on voudrait que les élus locaux doivent prendre conscience de cette réalité et agir pour mettre en place des solutions. C'est vrai qu'il y a des cas de maltraitance qui sont signalés par la police, mais on ne peut rien faire. Mais là, il faut agir. Je pense que cet animal, cette cruauté, nous donne l'envie maintenant, de pousser plus loin et de lutter contre cette maltraitance.

Des actes de torture, de cruauté extrême qui ont conduit à des interpellations hier mardi. En effet, deux suspects âgés de 37 et 71 ans sont auditionnés depuis ce mardi matin, pour des présumés faits de diffusion d'images relatives à des sévices graves sur animal.

Les suspects présentés à la Justice 

Les deux mis en cause ont été déférés ce mercredi au tribunal et devraient faire l'objet d'une procédure d'urgence. Ils risquent de lourdes peines. Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende.