Coups de feu mortels : que s'est-il vraiment passé samedi soir à Capesterre?

Deux capesterriens inconnus de la police

Les deux hommes étaient tous deux originaires de la commune et se connaissaient, sans pour autant avoir de liens étroits. Aucun des deux n'était connu des services de police et de justice.

Il est un peu plus de 2 heures, dans la nuit de samedi à dimanche, lorsque se produit le drame. 
La victime, un jeune homme de 26 ans, tient absolument à savoir ce que l'auteur présumé des faits, un homme de 54 ans, raconte, semble t-il, sur lui et pourquoi il le fait.

Aux coups répétés, il répond par des tirs fatals 

À plusieurs reprises au cours de la journée puis dans la soirée, le jeune se rend au domicile de son aîné et, pas satisfait des réponses qui lui sont rapportées, agresse sérieusement l'homme à son domicile et le frappe violemment.
Vers un peu plus de deux heures, fatigué de prendre des coups et sentant qu'il ne peut pas prendre le dessus sur son vis-à-vis, le quinquagénaire s'empare du fusil qu'il détient chez lui et tire à plusieurs reprises sur le jeune qui décède sur place.

L'enquête confiée au pôle criminel du Parquet de Pointe-à-Pitre

L'auteur présumé des faits est interpellé par les gendarmes sur le lieu du drame. Se constituant prisonnier sans aucune difficulté, il reconnaît être l'auteur des coups de feu mortels et explique les raisons qui l'ont poussé à agir ainsi.

Très vite, le Parquet de Basse-Terre, qui se porte d'abord sur le dossier relevant de sa circonscription, s'en dessaisit au profit du pôle criminel du Parquet de Pointe-à-Pitre, en charge de suivre et d'investiguer sur les actes criminels. L'enquête suit son cours.