A Petit-Bourg, la gestion de la crise des sargasses fait débat

Par 19/08/2025 - 15:09 • Mis à jour le 19/08/2025 - 15:13

Petit-Bourg, comme beaucoup de communes de l’archipel, subit les échouements massifs de sargasses. « Face à l’urgence sanitaire et environnementale », le mouvement « Place Publique Guadeloupe » souhaite rencontrer le maire, estimant que ce qui est fait ne suffit pas.

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Photo d'archives

Dans un récent communiqué, le maire, David Nébor, a fait le point sur les différentes actions réalisées et les sommes engagées dans la lutte contre ces algues brunes : 259 000 euros en 2025 pour la collecte des sargasses ; 467 000 euros pour l’achat de matériels spécialisés ; l’installation de capteur pour surveiller la qualité de l’air ou encore la pose de barrage anti-sargasses en projet pour 2025…

« Insuffisant »

Des arguments qui ne semblent pas convaincre le mouvement « Place Publique Guadeloupe », qui réclame une rencontre urgente avec le maire et une intervention de l’Etat.

Amadou Clémence, l’un des référents départementaux du mouvement, était l’invité du Caraïbes soir, ce lundi (18 août). Pour lui, ce qui a été fait, est « insuffisant »

Pour être un citoyen et un acteur économique de la ville, je suis désolé de dire à la municipalité que c'est insuffisant puisque ce n'est pas ressenti. Nous avons des dégâts matériels. Il y a des boutiques même qui ferment l'après-midi parce qu’il y a des sargasses. Il y a des émanations de gaz. Lorsque les sargasses se putréfient, ça crée du tort autant à la population qu'au matériel et donc aux commerçants. Aujourd'hui, rien n'est fait concrètement pour immédiatement soulager la population, ni même dans un temps plus long et à moyen terme pour apporter des solutions. Il faut une intervention de l'État, mais ça passe par la collectivité municipale. C'est la première porte d'entrée.


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