[CES LIEUX CACHÉS 1/5] Les vestiges de l'Habitation Deville à Petit-Canal
Dans le cadre de nos séries des grandes vacances, RCI vous emmène découvrir ou redécouvrir des lieux cachés, sous un angle différent. Aujourd'hui, direction Petit-Canal pour la découverte d'un majestueux figuier maudit et les ruines de l'habitation sucrière Deville.
À l'entrée de Petit Canal, dans la forêt sèche de Deville-Maisoncelle subsistent quelques pans de murs de l'habitation Deville. Mais ce n'est pas tout,il y a des pépites à découvrir auxquels on ne prête pas forcément attention.
Ces vestiges de l'habitation sucrière Deville ne sont pas inconnus de tous mais elles ne sont pas répertoriées sur le panneau du sentier. Grâce à Stéphane Guyvedaux, accompagnateur de montagne, nous avons pu y avoir accès.
La forêt de Deville-Maisoncelle est son lieu de travail, il est intarisable sur l'histoire et les richesses de cet écrin de verdure.
Des vestiges à moins de 200 mètres du lieu de stationnement
Quand on arrive à l'entrée du sentier Deville-Maisoncelle , il suffit juste de contourner le grand carbet d'accueil et se diriger vers la croix jaune qui indique que ce n'est pas le sentier balisé.
Pour accéder aux vestiges , il n'y a pas d'obstacles particulier. Il faut tout même faire attention quand on arrive sur le site. Au milieu des murs, l'entrée de deux puits profonds est balisée. Il est interdit de s'y approcher car ces puits n'ont pas été refermés.
L'habitation Deville a été construite au XVIIIème siècle. Elle a connu de nombreuses évolutions avant de tomber presque dans l'oubli. Peu d'écrits subsistent sur son histoire
Une partie de la machinerie témoigne de la modernisation qui a été entreprise par les propriétaires pour traverser la crise sucrière et la concurrence des usines production de sucre de betterave.
Un majestueux figuier maudit a pris possession des murs
La dalle et toute l'architecture de cette habitation ont disparu . Un majestueux figuier maudit remplace une partie des murs et soutient le peu de vestiges qui résistent à l'usure du temps
Ces vestiges sont nichés dans un bel écrin vert au milieu des campêches et des mahoganys. il suffit juste de lever la tête et on peut contempler le ciel végétalisé et prêter l'oreille aux chants des « gli-gli » qu'on a rarement l'occasion d'entendre avec les bruits quotidiens.
S'enfoncer sur ce sentier en dehors du circuit balisé, c'est s'offrir en moins de 10 minutes de marche une bulle d'oxygène...
√ A suivre demain, mardi 18 juillet, en radio et sur www.rci.fm, l'exploration de la réserve biologique de Deville-Maisoncelle.
------
A ECOUTER Le reportage de Naïza Rippon
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.