Une journée pour célébrer les communautés de Guadeloupe

Vendredi, au lycée de Jardin D’Essai, plus d’une dizaine de communautés étaient représentées au sein de l’établissement. Les élèves ont voulu donner l’occasion à leurs camarades venus d’ailleurs, de parler de leurs origines, mais aussi de parler des leurs.

Une dizaine d’origines représentées

On pouvait voir des élèves vêtus de costumes traditionnels de divers horizons. Une journée consacrée à la richesse des origines, à l'initiative du Conseil de la vie lycéenne. Comme l'explique Nelly Bogat, la vice-présidente :

On mettait en avant les différentes cultures qui existent dans notre lycée. Nous en avons énormément, au moins dix, voire même plus que cela. Et on voulait apprendre aux élèves déjà à identifier les différences qu'on peut avoir, mais aussi les respecter.

Derrière ce projet. Swanne Abenzoar, élève de première et membre du CVL :

Je trouvais ça tellement important de voir les différentes cultures parce que c'est vrai que les élèves se croisent tous les jours, mais on ne sait pas exactement d'où est-ce qu'on vient, quelles sont nos origines ou autre. Et c'était vraiment un projet qui me tenait à cœur pour pouvoir découvrir cet univers qu'est la Guadeloupe à travers différentes cultures.

Un moment d’échange

C’est toute la communauté éducative qui s'est mobilisée pour ce projet. Selon Cécile Cilirie, conseillère principale d'éducation :

Nous sommes dans l'éducation du citoyen et faire cette journée des cultures y contribue puisque le citoyen, c'est aussi connaître sa culture, c'est aussi échanger, c'est aussi accepter l'autre. Donc oui, bien évidemment, ce type d'événement a toute sa place dans un établissement scolaire. On a même eu des enseignants qui ont participé et qui ont présenté eux-mêmes leur culture. Et effectivement, ça ne touche pas que les élèves, mais l'ensemble de l'établissement scolaire.

Ce vendredi, Swanne, d'origine indienne, a dansé devant ses camarades. Mais elle a aussi découvert la richesse de la culture d'origine de ces derniers.

Il ne faut pas oublier qu'en Guadeloupe, on est une terre de mélanges. Donc c'est vrai qu'il y a des personnes qui sont d'origine indienne, haïtienne, dominicaine ou dominiquaise. Et j'ai trouvé ça bien de pouvoir défendre l'Inde. Au sein de cette journée.

Les élèves espèrent renouveler ce type d'initiative à l'avenir.