Le point sur la rentrée 2024 avec la rectrice de la Guadeloupe
Personnels d’encadrement, d’inspection et du rectorat ont fait leur rentrée, ce mercredi (28 août), à l’université des Antilles. L’occasion pour la rectrice de définir les priorités pour cette rentrée 2024 et de faire le point sur les effectifs et le taux d’encadrement.
L’académie de Guadeloupe a fait sa rentrée à l’université des Antilles, ce mercredi matin (28 août).
La rectrice, Christine Gangloff-Ziegler, avait réuni les personnels d’encadrement, d’inspection et du rectorat à l’amphithéâtre Mérault afin de définir les priorités et les orientations pour cette nouvelle année scolaire.
L’occasion pour la rectrice de noter quelques changements qui seront effectifs au niveau du rectorat de Guadeloupe cette année.
Cette année, nous allons mettre en place, et nous y avons déjà travaillé l'année dernière, ce qu'on appelle les groupes de besoins, pour permettre de mieux individualiser l'enseignement par rapport au niveau des élèves en maths et en français en 6ème et en 5ème.
L’objectif : diminuer l'hétérogénéité au sein du groupe lui-même.
C'était une demande des enseignants dans le cadre des consultations qui avaient été menées au préalable. Nous avons toujours un regard pour les îles également, parce que nous savons que nous avons plus de difficultés pour affecter des enseignants. Donc, on y travaille très en amont pour pouvoir assurer le meilleur accueil aux élèves dès la rentrée.
Une rentrée sans ministre de l’Education
Cette rentrée 2024 est un peu spéciale, puisqu’elle va se faire dans un contexte politique particulier, avec un ministre de l’Éducation démissionnaire,Â
La rectrice de l’académie Christine Gangloff-Ziegler a évoqué cette situation qui ne devrait toutefois pas avoir d’incidence.
Il est vrai qu'il y a un certain nombre de points devront encore être précisés, dès lors qu'un nouveau gouvernement sera nommé, mais qui auront des échéances plus lointaines. Donc ça ne met pas évidemment en difficulté l'organisation que nous avons prévue.
Christine Gangloff-Ziegler a fait le point sur les effectifs, globalement en baisse, et le taux d’encadrement.
D'une manière générale, il faut quand même se rappeler que nous avons, depuis 2014, une baisse de 25 % du nombre des élèves dans le premier degré et une baisse de 16,5 % des élèves dans le second degré. Nous avons, à côté de cela, évidemment aussi une baisse des moyens, mais ce n’est pas du tout proportionnel à la baisse des élèves, puisque dans le premier degré, c'est moins 4 % pour 25 % de perte d'élèves. Vous voyez que ça nous permet, malgré tout, de progresser sur les taux d'encadrement d'une manière conséquente.
Une expérimentation de l'interdiction des téléphones portables
Par ailleurs, Nicole Belloubet, la ministre démissionnaire de l'Éducation nationale a évoqué une expérimentation de l'interdiction des téléphones portables dans des collèges dès cette rentrée. Il s’agira de mettre en place une "pause numérique", avec en ligne de mire une généralisation de la mesure, dès les prochains mois. Alors, à quel stade en est la Guadeloupe ?
Le point avec la rectrice, Christine Gangloff-Ziegler.
Nous avons quatre collèges qui rentrent dans l'expérimentation. On est ouverts aussi à aller vers d'autres collèges s'ils le souhaitent. Il s'agit de mettre de côté le téléphone portable, surtout, finalement, pour limiter l'usage pendant les interstices, c'est-à -dire au moment des intercours, par exemple, pendant les récréations, parce qu'on se rend compte aussi que ça peut avoir une incidence sur le climat scolaire. Le téléphone portable, finalement, est très utilisé au sein de la famille, peu utilisé en classe, sauf lorsqu'il y a un usage pédagogique, mais aussi utilisé dans ces interstices. C'est parfois aussi un des éléments qui peut favoriser le harcèlement.
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