L'UNSA Education apprécie les annonces de Macron mais attend d'autres engagements
Si les syndicats accueillent favorablement les annonces d'Emmanuel Macron, ils estiment que ce n'est qu'un début au regard des conditions de travail des enseignants.
À l'échelle locale, les syndicats réagissent au lendemain de l’annonce par le Président de la République d’une revalorisation des salaires des enseignants.
Emmanuel Macron a déclaré lors de la conférence de rentrée des recteurs à la Sorbonne à Paris "qu’aucun professeur ne débutera sa carrière à moins de 2 000 euros nets par mois". Le locataire de l’Élysée tente de la sorte de générer des vocations vers une profession en grave manque de personnel qualifié et formé.
Une nouvelle bien accueillie par le syndicat UNSA-éducation qui attend néanmoins d’autres engagements sur les effectifs et les conditions de travail des enseignants. "Nous considérons que c'est une avancée. Une avancée qui n'est peut être pas une avancée définitive. Cela fait des années que nous nous battons pour la revalorisation, aussi bien des nouveaux enseignants mais aussi pour ceux qui sont déjà dans le domaine", a souligne Gustav Byram, le secrétaire général de l'UNSA-Education.
"C'est toute la grille qu'il faut revoir. Et puis il n'y a pas que le problème salarial mais il y a aussi toutes les conditions de travail", appuie le leader syndical.
"On a aussi un certain nombre de classes surchargées. C'est inadmissible qu'en lycée, on ait des classes avec plus de 30 élèves. On supprime des postes au niveau collège, ce qui entraîne une augmentation du nombre d'élèves par classe", relève Gustav Byram.
L'UNSA estime que le nombre d'élèves par classe devrait tourner autour de 25 ou 26. Le syndicat en attend donc plus du gouvernement.
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