Une rencontre fructueuse entre la Région et les armateurs interîles
Ce jeudi matin 11 janvier, à l’espace régional du Raizet aux Abymes, s’est tenue une rencontre entre le président de Région, les élus des îles du Sud ainsi que des armateurs. Il s’agissait d’évoquer les difficultés liées aux liaisons interîles ainsi que les problématiques de la double insularité et de la continuité territoriale.
Les échanges de ce matin entre la Région, l’ensemble des maires des îles du Sud, les présidents de la Riviera, du Grand Sud Caraïbe et les armateurs était l’occasion d’aborder les difficultés liées aux liaisons interîles. Une question de continuité territoriale majeure en raison de la double insularité des territoires concernés.
Plus de rotations
Selon Ary Chalus, président de l’exécutif régional, l’idée était « d’arrêt ensemble certaines décisions, notamment la délégation de service public pour l'aérien, l'obligation de service public aussi, mais surtout revoir les rotations sur les îles du Sud ».
Mais surtout les rotations de milieu de journée pour desservir Marie-Galante et la Désirade. La question de la prise en charge des billets a également été abordée. Ary Chalus :
Il fallait revoir un peu le nombre de billets accompagnés par la région. Parce qu'on oublie de le dire, c'est 4,9 millions que nous accompagnons sur les billets des Guadeloupéens qui se rendent à Marie-Galante. Et peut-être la différence que nous allons récolter, nous pourrions la mettre sur l'aviation pour une desserte aérienne sur les îles du Sud.
Du côté des armateurs les problématiques rencontrées sont diverses et variées. Le cout du carburant, les rotations à la mi-journée, la logistique en termes de flotte, ainsi que la billetterie. Mais Raoul Deher, gérant de la société CTM DEHER se dit satisfait de la réunion du jour :
La problématique qui a été abordée aujourd'hui, c'est un départ en milieu de journée, essentiellement entre la Désirade et le continent, et Marie-Galante et le continent, ce qui existe déjà depuis plus de six ans sur Terre-de-Haut et Terre-de-Bas à raison de 4 fois par semaine ce qui n'existe visiblement pas sur les autres dépendances. On avait anticipé peut-être cette problématique. Et aujourd'hui je suis satisfait d'avoir anticipé et de voir que le travail qui est réalisé est satisfaisant.
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