Nouvelle mobilisation des planteurs de canne à Sainte-Rose

Par 15/04/2024 - 18:00

Le député Max Mathiasin était ce matin (lundi 15 avril) à Béron (Sainte-Rose), aux côtés des planteurs de canne. Il demande des dispositions rapides pour préserver l’avenir de la filière en Guadeloupe.

    Nouvelle mobilisation des planteurs de canne à Sainte-Rose
Photo d'archives

Les planteurs de canne se sont mobilisés ce lundi matin (15 avril) afin de réclamer la revalorisation du prix de la tonne de canne ainsi qu’un retour sur la table des négociations de l’usinier.

Les gendarmes étaient également sur place ainsi que Max Mathiasin. Le député déplore que la situation s’enlise. Max Mathiasin demande que des dispositions soient prises pour sortir de cette crise et permettre aux planteurs de vivre décemment de leur production.

Les planteurs revendiquent, manifestent mais ne sont pas entendus. Comment voudriez-vous qu’ils coupent leur canne, livrent leur canne et n’arrivent pas à tirer le revenu nécessaire qui permettent de couvrir leurs coûts de production et encore moins de tirer un bénéfice pour pouvoir vivre de leur métier et assurer un devenir ? Des gens aujourd’hui, en Guadeloupe, ont pris le partie de tuer la canne et prennent les planteurs à la gorge. Je ne peux pas l’admettre malgré toutes les négociations qu’il y a eues. Gardel, par l’intermédiaire de son directeur, ne veut pas venir à la table des négociations. Ma présence, c’est une manière d’attirer l’attention des Guadeloupéens et du préfet afin de prendre un certain nombre de dispositions. Si on n’y arrive pas, cela risque de poser un certain nombre de problèmes pour aujourd’hui mais aussi pour l’avenir de la canne

Des propositions sans réponses

Pour rappel, mercredi dernier  l’intersyndicale des planteurs a rencontré la Région, le Département et la Direction de l’Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt (DAAF), lors d'une séance de travail. À l'issue de cette rencontre, tous les parties sont arrivées à un compromis : une rémunération plafonnée sur la base de 7, de richesse saccharimétrique.

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Cette proposition a été soumise à l'usine Gardel. En attendant une réponse, les planteurs restent mobilisés.

Wilhem Monrose, membre du collectif, revient sur ces derniers jours marqués par des opérations de blocage et une séance de travail .

L’Etat a fait un effort qui consiste à consolider le revenu du planteur. Les planteurs ne seront plus payés pour l’aide à la garantie de prix (AGP) de l’Etat en-dessous de 7. L’Etat a fait un autre effort. On lui a demandé de lisser la bonification quelque soit la quatorzaine. Au lieu de nous verser 40 euros, l’Etat va nous verser 42 euros. L’Etat, la DAAF, la Région et le Département ont déjà fait les efforts demandés. En revanche, cette séance de travail envoyée à Gardel qui consiste à ne pas tomber dans le panneau des 1-2-3-4-5-6-7 pour que la vente de la canne couvre les frais de prestations de coupe et de transport, Gardel n’y répond pas 


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