Les magasins préparent la reprise avec impatience
Mardi 25 mai, les commerces non essentiels vont pouvoir rouvrir. Une perspective accueillie avec soulagement dans les galeries commerciales qui ont été ciblées à plusieurs reprises par des restrictions préfectorales cette année. Entre ouvertures et fermetures à répétition, il est difficile de s'y retrouver financièrement pour des professionnels qui espèrent une reprise qui soit enfin durable.
Les commerces considérés comme non-essentiels vont pouvoir rouvrir mardi prochain. Le préfet Alexandre Rochatte l'a annoncé mercredi dans son calendrier de déconfinement progressif du territoire. Une nouvelle reprise pour des professionnels qui avaient été contraints à la fermeture le 1er mars, puis autorisé à reprendre sous protocole renforcé le 9 avril, avant de baisser à nouveau les rideaux 15 jours plus tard. Même s'il y a du soulagement, on reste prudent et inquiet face aux décisions des autorités, comme en témoigne Georges El-Helou, gérant d'un magasin de vêtements à Destreland.
Victor Venutolo, le président de l'association des commerçants de Destreland ne veut plus de cette stratégie de Stop and Go et demande de la responsabilité à l'État dans ce contexte difficile.
Pour les professionnels, le constat est clair, il faut désormais une reprise durable pour ne pas couler. Depuis début mars, certains n'ont été ouverts que 15 jours dans les grandes galeries, alors que les charges continuaient à courir. Le président de l'association des commerçants de Milenis, David Esschenbrouck, en appelle à la prise de conscience collective pour ne pas fermer à nouveau.
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