Fiscalité : quel avenir pour une ville-centre comme Basse-Terre ?
Une conférence sur les Zones Franches Urbaines, supprimées depuis le 1er janvier 2019 à Pointe-à-Pitre et Basse-Terre était organisée jeudi soir. L’occasion d’aborder des pistes de remplacement, notamment pour les socio-professionnels et professions libérales.
Débat économique et fiscal très riche, jeudi soir, à la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) de Basse-Terre sur les Zones Franches Urbaines disparues depuis 2019 et les dispositifs qui pourraient les remplacer afin de permettre à une ville-centre comme Basse-Terre de se revitaliser.
À l'initiative du groupe « Batir » présidé par le maire du chef-lieu, André Atalah, une spécialiste du droit fiscal, Maître Isabelle Michel-Gabriel, avocate fiscaliste, était invitée à apporter son éclairage et proposer des pistes de réflexion, des propositions et des modes d'action en direction des élus de tous bords et socios-professionnels ainsi que des libéraux qui ont participé hier soir aux échanges.
Agir vite et bien
Pour l'experte, il faut agir vite et bien. Les Basseterriens comme les Pointois, mais plus largement les Guadeloupéens, ont leur avenir en mains et les prochaines décisions qu'ils prendront dessineront le futur de notre territoire.
La ZFU est supprimée depuis le 1er janvier 2019 mais il y a un manque d’informations car on a toujours des infirmiers libéraux et des cabinets d’experts comptables qui disent qu’on peut toujours l’appliquer. C’est vrai dans l’Hexagone mais elle a été supprimée en Outre-Mer. Pour l’instant, rien ne la remplace pour un certain nombre d’activités pour un certain nombre de professions libérales. C’était un dispositif lié à des zones spécifiques du territoire comme Pointe-à-Pitre et Basse-Terre
Mais d’autres solutions existent pour les deux communes, comme l’explique l’avocate fiscaliste.
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