7,8 M € : la dette des marins-pêcheurs auprès de l'Urssaf

Par 24/10/2016 - 23:29 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18

Les marins-pêcheurs de Guadeloupe ont une dette de 7,8 millions d'euros auprès l'Union de recouvrement pour la sécurité sociale et les allocations familiales (Urssaf), a-t-on appris ce lundi 24 octobre 2016. Des poursuites ont même été opérées par les services de la structure. Dans un tel contexte, le comité régional des Pêches a dû intervenir pour "assainir" la situation.

    7,8 M € :  la dette des marins-pêcheurs auprès de l'Urssaf
Les marins-pêcheurs de Guadeloupe ont une dette de 7,8 millions d'euros auprès de l'Union de recouvrement pour la sécurité sociale et les allocations familiales (Urssaf).

Les services de l'Urssaf ont, d'ailleurs, engagé des poursuites pour obtenir le recouvrement des cotisations de la période 1997-2016. Une situation qui pénaliserait la profession.

Selon Jean-Claude Yoyotte, le président du comité régional des Pêches, 50% des professionnels ont des difficultés pour honorer leurs charges. Autre point, un marin-pêcheur de cinquième catégorie fait face à 263,88 € de charges.

"Ces charges ne sont pas insurmontables pour des professionnels. Mais, compte tenu de leur façon de gérer, puisqu'il n'y a pas de groupement de gestion en Guadeloupe, ils s'embrouillent un peu les pédales ", a précisé Jean-Claude Yoyotte sur les ondes de RCI Guadeloupe ce lundi.

Au regard de ces éléments, le comité régional des Pêches a interpellé l'Etat et a réclamé une suspension des poursuites.

Le 18 octobre 2016, l'arrêt de ces dernières a donc été décidé. Le déblocage des comptes a également été validé. De plus, la situation de chaque marins-pêcheurs sera, désormais, évaluée au cas par cas.

Dans un tel contexte, le comité régional des Pêches souhaite, également, la mise en place d'un moratoire.

D'après Jean-Claude Yoyotte, cette situation d'endettement ne concerne pas uniquement la Guadeloupe, mais l'ensemble des départements d'outre-mer.



√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.