L’église de Vieux-Habitants s’est refait une beauté

C’est un chantier très technique qu’ont mené les équipes de réhabilitation. L’église est un monument historique, il faut donc effectuer les travaux sans abîmer l’âme et l’histoire de l’édifice. Et de l’histoire, elle en a puisque les premières données qui la mentionnent datent du 17e siècle.

Le résultat final semble ravir Monseigneur Guiougou, heureux que des paroissiens puissent vivre leur foi dans un bâtiment rénové.

Inaugurer une église au bout de quelques mois de travaux, dans un délai aussi rapide, mais aussi avec beaucoup de sous dépensés, pour permettre à nos paroissiens, aux fidèles, d'entrer d'y entrer et d'avoir un lieu de prière. D'ailleurs, l'église est aussi ouverte à tout le monde, donc tous ceux qui désireront y venir pourront le faire désormais. C'est un investissement qui a du sens, parce qu'il y a une valeur patrimoniale très forte, une valeur culturelle, une valeur d'ouverture au monde, tout simplement permettent par le beau d'attirer et le beau élève.

Alliance État / Région

Le financement de ce chantier a été permis par la Région dans un premier temps qui poursuit un programme débuté dans d’autres communes selon Ary Chalus.

C'est une opération que nous avons lancée il y a quelques années, de manière à pouvoir accompagner effectivement les communes, parce que nous nous sommes rendus compte qu'il y avait des églises qui avaient des difficultés d'électricité, de fuites d'eau et de fissures sur les murs. Donc nous avons lancé cette vaste opération de rénovation. Nous avons financé des communes comme Sainte-Anne, comme Morne-à-l’eau, mais nous avons pris en maîtrise d'ouvrage, Ville de Vieux-Habitants, Terre de Haut et Saint-Pierre et Saint-Paul.

En appui, vient l’État qui, en plus de l’accompagnement financier, a permis un soutien technique comme l’explique Patrick Lebris des Monuments de France,

La contribution de l'État à la fois, comme je le disais, en tant que conseil scientifique et technique pour la conservation des monuments et également participation financière puisqu'il a participé à hauteur de 40% des lots éligibles à la restauration, c'est-à-dire 398 000 euros de financement. 

Quelques traces du temps

D’ailleurs cette collaboration avec l'architecte a permis de faire quelques belles découvertes historiques.

Avec Laurent Laval, son équipe, et aussi avec les entreprises, nous avons échangé sur des difficultés techniques ou des difficultés des mises au point techniques, notamment des suggestions suite aux fouilles archéologiques qui nous ont permis de découvrir qu'il y avait un plancher en bois dans le clocher, donc qu'il fallait le restituer.

Déjà solide, l’église de Vieux-Habitants pourra désormais voir venir de longues années.