Guadeloupe Electronik Groove, un concept qui gagnerait à être connu

Ils étaient près de 800 samedi soir au site emblématique du Ka à Petit-Canal pour vibrer au son des musiques caribéennes et électros. Frédéric Caracs, Dominik Anzala, House An nou, Borispercu, Wakanda Etni, de nombreux artistes, musiciens et djs d’univers différents ont communié sur scène. Car c’est là tout le concept du Guadeloupe Electronik Groove : mélanger les esthétiques musicales diverses, et permettre des créations inédites, notamment à travers une résidence d’artistes en amont du festival.

Un concept « exceptionnel »

De quoi ravir le public qui a fait le déplacement :

C'était vraiment génial. J'ai beaucoup aimé ce mix entre l'électro et le Ka. Et j'ai surtout apprécié le percussionniste Borispercus, un Martiniquais qui vit au Brésil. Il était tout simplement génial. J'ai adoré !

Même si la mention « électro » semble freiner encore ceux qui n’ont pas encore saisi le concept, ceux qui ont sauté le pas ne regrettent pas. C'est notamment le cas de Marine.

Le truc était génial. La fiche électro, je pense que ce n'est pas vendeur, mais en fait, ce n'est pas du tout ça. C'est un mélange de musique antillaise sur de l'électro et ça donne une vibe, mais exceptionnelle. Et les artistes qui étaient là, ils étaient incroyables. Il y avait notamment Borispercus, il faisait du Ka sur du drill ! Il prenait de la trap ou du rap et il faisait du Ka dessus. Il y avait vraiment une fusion musicale énorme de tous les horizons. Cela partait du Brésil, Angleterre, partout, Haïti, les Petites Antilles.

Une 6e édition attendue

Elisa Kiavué, membre de l’organisation s’est dit satisfaite de cette édition :

La qualité des intervenants et des artistes était vraiment au maximum. On avait vraiment un plateau d'artistes très, très qualifié. Le retour des personnes qui étaient là, c'est que c'était une très belle expérience. C’est vrai qu'on a des retours assez similaires parce que c'est un festival assez hors du commun. Il faut y aller pour comprendre un peu ce qu'on propose. Et donc c'est très encourageant pour les années d'après. Donc on s'accroche à tout ça et on a hâte de préparer la sixième édition qui aura lieu l'année prochaine. Après, c'est vrai qu'il y a quand même, je pense, encore du travail de communication à faire pour que les Guadeloupéens comprennent vraiment ce qu'on veut pousser comme concept.

Et après le Fort Fleur d’Épée au Gosier, l’Habitation Zévallos et l’Habitation Néron au Moule c’est donc le site de Duval qui a été mis à l’honneur, car c’est là aussi le but de l’organisation du GEG, mettre en valeur les lieux de culture. Et notez que le rendez-vous est d’ores et déjà donné pour la 6e édition.