Clap de fin pour le festival de gwoka de Sainte-Anne

Par 15/07/2024 - 13:18

Le festival de gwoka de Sainte-Anne s’est terminé en musique, hier (dimanche 14 juillet), sur la plage du bourg. Plus tôt dans la journée, le public avait pu découvrir un village artisanal. Cette 37ème édition s’est distinguée par quelques nouveautés.

    Clap de fin pour le festival de gwoka de Sainte-Anne
@Bompuis FGK24

C’est en musique, sur la plage du bourg de Sainte-Anne, que s’est clos le festival de gwoka, hier soir (dimanche 14 juillet).

Sur scène des groupes de gwoka, Grenn ka et Kan’nida, mais aussi un invité de marque, « la voix en or de l’Afrique », Salif Keïta. Le chanteur malien s’est produit avec son groupe de 11 musiciens.

Plus tôt dans la journée, un village artisanal avait ouvert ses portes de 9 à 17 heures.

L’organisation du festival avait mis des stands à disposition de l’association Koulè peyi gwadloup. Cette jeune association a pour but de mettre en avant les innovations locales, l’artisanat, mais porte aussi une importance à l’impact écologique des produits.

Selon, Doris Brochant, membre de l’association Koulè peyi gwadloup, les valeurs que véhicule le festival de gwoka sont tout à fait en accord avec celles de l’association. 

Le principe de l’association, c’est de mettre en avant les innovations guadeloupéennes. On avait de la lessive à base d’huile de coco, du charbon de coco… Le festival de gwoka est là depuis un certain temps et on a apporté une réflexion sur les débats qui ont eu lieu ce matin sur la place de la culture sur l’évolution de l’économie, comme vecteur économique aussi. C’est une association qui nous paraissait justifiée par rapport à nos actions et notre vision de la Guadeloupe.

Village artisanal @Bompuis FGK24.

Alors que le rideau est tombé sur le festival, l’heure est au bilan. Son régisseur, Thierry Gairouard, admet que cette année, ils ont pris plus de risques, qu’ils ont osé beaucoup plus. Pour lui, pour qu’un mouvement culturel puisse vivre, il doit s’oxygéner. « Si on reste fermé, on s’appauvrit. »

Pour Thierry Gairouard, cette 37ème édition a été émaillées de « très beaux moments en matière de création. On a apporté de nouvelles pièces ».

On a fait une soirée poésie autour de Maryse Condé, deux soirées avec M. Harry Kancel, du théâtre. Ce sont des nouveautés que nous amenons au sein du festival, de la culture et de l’esthétique que nous proposons. Nous sommes en train de nous remettre en question, de nous renouveler, de voir ce qui peut marcher, d’offrir d’autres choix à la population guadeloupéenne toujours en restant dans notre lignée qui a toujours été le gwoka, qui est le potomitan de ce qu’on fait.


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