L’Etat haïtien tente de gérer l’afflux de milliers de personnes expulsées de la République Dominicaine
Par Anaelle EDOM
29/06/2015 - 19:12
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:34
Guadeloupe
L’Etat haïtien tente de gérer l’afflux de milliers de personnes expulsées de la République Dominicaine, une semaine après le programme dominicain d’enregistrement des étrangers. Certaines de ces personnes sont désormais apatrides. Selon, Evans Paul, le premier ministre haïtien cette affaire se déroulerait sur fond de discriminations raciales.
Une semaine après la fin du programme d'enregistrement des étrangers de la
République Dominicaine, le gouvernement haïtien tente de gérer l’afflux
d'une dizaine de milliers de personnes expulsées. Certaines de ces
personnes sont désormais apatrides.
Selon nos confrères de rfi.fr, Evans Paul, le premier ministre haïtien en appelle à l'aide de la communauté internationale pour résoudre le cas des apatrides : « L’aspect qui concerne l’apatridie dépasse la compétence du gouvernement haïtien. Nous devons coûte que coûte nous référer aux instances internationales […]. Le problème, c’est que les Dominicains utilisent ce que j’appelle un subterfuge pour créer un amalgame entre nationalité et race».
Mais, Evans Paul refuse de parler de racisme."Je n’ai jamais utilisé ce mot. Je préfère utiliser le mot discriminatoire". Ces expulsions auraient poussé 14 000 personnes à revenir en Haïti.
Face à cela, Haïti envisagerait des sanctions économiques, comme l'interdiction de produits dominicains sur son sol. Toutefois, le premier ministre haïtien a préféré jouer la carte de la tempérance. Selon lui, cette mesure extrême ne pourrait être prise sur le coup de l'émotion.
Débordées par cet afflux de migrants, les autorités haïtiennes tenteraient, selon nos confrères de Martinique 1ère, d’organiser l’arrivée des migrants. Une tâche qui serait difficile à mettre en œuvre.
L’Etat haïtien réclamerait à la République Dominicaine, entres autres et sans succès, le nom et les profils des migrants. Devant ces difficultés, Evans Paul voudrait que la communauté internationale exhorte une réponse de Saint-Domingue.
En septembre 2013, la cour constitutionnelle de la République Dominicaine a déchu de leur nationalité plusieurs centaines de milliers de citoyens nés en République Dominicaine de parents étrangers, pour la plupart Haïtiens. Des négociations avaient eu lieu entre Haïti et la République Dominicaine. Toutefois, elles n’avaient pas abouti.
La République Dominicaine a maintenu sa décision d’expulser ces migrants. Depuis le 17 juin, ces derniers se débrouillent seuls pour rejoindre Haïti. Et ce, dans une relative indifférence internationale.
Selon nos confrères de rfi.fr, Evans Paul, le premier ministre haïtien en appelle à l'aide de la communauté internationale pour résoudre le cas des apatrides : « L’aspect qui concerne l’apatridie dépasse la compétence du gouvernement haïtien. Nous devons coûte que coûte nous référer aux instances internationales […]. Le problème, c’est que les Dominicains utilisent ce que j’appelle un subterfuge pour créer un amalgame entre nationalité et race».
Mais, Evans Paul refuse de parler de racisme."Je n’ai jamais utilisé ce mot. Je préfère utiliser le mot discriminatoire". Ces expulsions auraient poussé 14 000 personnes à revenir en Haïti.
Face à cela, Haïti envisagerait des sanctions économiques, comme l'interdiction de produits dominicains sur son sol. Toutefois, le premier ministre haïtien a préféré jouer la carte de la tempérance. Selon lui, cette mesure extrême ne pourrait être prise sur le coup de l'émotion.
Débordées par cet afflux de migrants, les autorités haïtiennes tenteraient, selon nos confrères de Martinique 1ère, d’organiser l’arrivée des migrants. Une tâche qui serait difficile à mettre en œuvre.
L’Etat haïtien réclamerait à la République Dominicaine, entres autres et sans succès, le nom et les profils des migrants. Devant ces difficultés, Evans Paul voudrait que la communauté internationale exhorte une réponse de Saint-Domingue.
En septembre 2013, la cour constitutionnelle de la République Dominicaine a déchu de leur nationalité plusieurs centaines de milliers de citoyens nés en République Dominicaine de parents étrangers, pour la plupart Haïtiens. Des négociations avaient eu lieu entre Haïti et la République Dominicaine. Toutefois, elles n’avaient pas abouti.
La République Dominicaine a maintenu sa décision d’expulser ces migrants. Depuis le 17 juin, ces derniers se débrouillent seuls pour rejoindre Haïti. Et ce, dans une relative indifférence internationale.
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