Scoliose : "C'est curieusement une maladie qui est de plus en plus fréquente dans les pays industrialisés"

Par 14/01/2016 - 16:27 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:26

En Martinique, 30 à 40 jeunes patients qui souffrent de scoliose sont envoyés chaque année en France pour y être opérés et suivis. En général ils partent pour trois mois minimum. Ce déplacement est financièrement lourd pour les familles, surtout si elles n’ont pas d’hébergement familial sur place.

    Scoliose : "C'est curieusement une maladie qui est de plus en plus fréquente dans les pays industrialisés"
Le docteur Pierre Mary spécialiste de la scoliose et de chirurgie orthopédique pédiatrique à l’hôpital Trousseau à Paris effectuera sa visite annuelle chez nous du lundi 18 au dimanche 24 janvier. A cette occasion il verra les nouveaux cas de jeunes patients à la MFME et à l’hôpital du Carbet afin de déterminer s’ils sont éligibles à la chirurgie qui sera réalisée à Trousseau.

Selon le Docteur Marc Janoyer, chirurgien orthopédique pédiatrique à la MFME, la Martinique pourra procéder à des opérations et suivi post-opératoires en Martinique, dans 5 à 10 ans, dans le meilleur des cas.

En Martinique, nous avons la même proportion de scolioses graves que dans l’hexagone, selon le Docteur Marc Janoyer, chirurgien orthopédique pédiatrique à la Maison de la Femme, de la Mère et de l’Enfant Victor Fouche."C'est curieusement une maladie qui est de plus en plus fréquente dans les pays industrialisés ! On a de plus en plus d'adolescents qui développent ce type de pathologie", a t-il indiqué.

Des déplacements lourds pour les familles

Pour l'instant les enfants malades doivent se faire soigner en métropole; le déplacement compliqué des familles du patient en France pour l’opération et la rééducation post-opératoire notamment."Il y a des maisons pour les parents à l'hôpital Trousseau; malgré toutes les mesures prises c'est quand même une difficulté pour les familles. L'idéal serait qu'on puisse faire ces gestes ici", a complété le Dr Janoyer.

Audrey Ollon et Pascale Lavenaire











À lire également