La CTM lance la procédure pour le choix d'un drapeau et d'un hymne

Par 30/06/2022 - 09:21

Après l'annulation par la justice des choix du drapeau Ipséité et l'hymne Lorizon, la nouvelle équipe au pouvoir a décidé de relancer la consultation pour le choix de ces deux symboles.

    La CTM lance la procédure pour le choix d'un drapeau et d'un hymne

Lors de la séance plénière du mois de juin 2022, une majorité des élus de l'assemblée a décidé de relancer la procédure de consultation de la population martiniquaise sur le choix d'un hymne et d'un drapeau pour la Martinique.

Ce vote intervient un peu plus de 6 mois après que le tribunal administratif a décidé d'annuler la procédure de sélection du drapeau Ipséité et de l'hymne horizon.

"Dépourvue dès lors d’emblèmes et avec l’impératif de répondre aux nécessités de représentation protocolaire de la Martinique au cours des prochains événements sportifs et culturels internationaux (Concacaf 2022, Gold Cup 2023), l’Assemblée de Martinique se saisit aujourd’hui de cette question afin de répondre à une forte attente de la société civile. Le Président de la ligue de Football a notamment saisi le Président du Conseil Exécutif le 30 mai 2022 afin de demander la modification protocolaire de l’équipe de Martinique dans le cadre la "Concacaf Nation League"", peut on lire dans le projet de délibération présenté hier aux élus de l'Assemblée de Martinique.

"Toute région a soif de s'unir autour d'un hymne et d'un drapeau et la Martinique n'en est pas dotée. C'est important pour nous de réfléchir à une formule collective qui puisse permettre à l'ensemble des Martiniquais de trouver ces objets d'union et d'identité collective", explique Bénédicte Di Geronimo, porte-parole du conseil exécutif.

Comme lors de la précédente procédure, la population sera consultée. Néanmoins, une commission ad hoc, composée d'un conseiller exécutif et de neuf conseillers territoriaux sera chargée de mettre en place une méthodologie de sélection.

Une procédure qui se veut plus démocratique que la précédente. La majorité en place espère que le choix entériné sera mieux accueilli que celui fait en mai 2019.


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