Une perturbation placée sous surveillance par les services météorologiques

Par 27/07/2024 - 08:34 • Mis à jour le 28/07/2024 - 09:53

Presqu'un mois après le passage de Béryl, un système pourrait menacer l'Arc Antillais dans les jours à venir. Pour le moment, les spécialistes ont du mal à prévoir son évolution précise.

    Une perturbation placée sous surveillance par les services météorologiques

Une large zone de temps perturbé située au milieu de l'Atlantique a été placée sous surveillance hier par le NHC. Ce samedi matin, les météorologues américains estiment qu'elle a 30% de chance de devenir un système cyclonique à une échéance de 7 jours.

Selon Météo France, l'anticyclone des Açores va permettre un déplacement vers le nord-ouest de cette zone en direction de l'arc antillais. Au cours de son déplacement, cette zone sous surveillance devrait rencontrer des conditions océaniques (températures de surface de l'océan élevée autour de 28 degrés) et environnementales propices à une éventuelle évolution cyclonique avant son approche sur l'arc antillais.

Désaccord entre les modèles

Toutefois, une zone plus sèche se trouve sur sa trajectoire et devrait limiter son développement.

Les différents modèles de prévisions sont pour le moment en désaccord sur l'intensité et la trajectoire au moment de son passage au niveau de l'Arc Antillais.

Etant donné l'échéance lointaine, et le désaccord des différents modèles,ces prévisions sont accompagnées d'une forte incertitude, en particulier sur l'intensité de ce potentiel système cyclonique. Indépendamment du caractère cyclonique ou non de cette zone, les territoires français vont connaître à minima une dégradation pluvieuse significative en milieu de semaine prochaine.Dégradation qu'il faudra surveiller et attendre les prochaines actualisations des données de prévisions

Le plus important, à cette période de l'année, étant de se tenir prêt à toute éventualité. Pour rappel, le pic de cette saison cyclonique est attendu entre la mi-août et la mi-octobre. Une saison que les scientifiques présentent comme beaucoup plus active que la normale depuis plusieurs semaines. 


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