Mayotte commence à ressentir les effets de la tempête tropicale Dikeledi
Un mois après le passage du cyclone dévastateur Chido, la situation est préoccupante à Mayotte, qui commencent à ressentir, ce dimanche matin (12 janvier), les effets de la tempête tropicale Dikeledi. Des inondations sont déjà signalées sur la côte sud.

L’alerte rouge, le niveau maximal, a été déclenché hier soir (samedi 11 janvier) dans l'archipel de Mayotte.
Ce dimanche matin (12 janvier), les îles commencent à ressentir les premiers effets de la tempête tropicale Dikeledi.
Les îles sont déjà traversées par des pluies diluviennes.
La situation est préoccupante un mois après le passage du cyclone dévastateur Chido.
Les premières inondations ont été signalées sur la côte sud, notamment dans le village de Mbouini, une des rares localités à avoir été épargnées par Chido.
79 centres d'hébergement d'urgence mis en place
Les 320 000 habitants du département le plus pauvre de France ont été invités à se mettre à l'abri « dans une habitation solide » ou dans un des 79 centres d'hébergement d'urgence mis en place dans toutes les communes de l'archipel. Interdiction de sortir jusqu’à demain lundi.
Habib Ben Chadouli est à Mamoudzou, le chef lieu situé au sud de Mayotte, la zone la plus exposée par la tempête. Il explique comment les Mahorais se sont préparés à affronter ce nouvel événement climatique :
Comme lors du cyclone Chido, toutes les familles se sont préparées en faisant des stocks de denrées, d’eau, de bougies en cas de coupures d’électricité. Le réseau d’eau a été fermé sur le territoire. La situation actuelle paraît moins compliquée que lors du passage du cyclone Chido. Il pleut sur tout le territoire de Mayotte, mais il semble que les vents ont perdu de leur vitesse après avoir traversé Madagascar. Mais il ne faut pas exclure non plus que la situation évolue et que les vents se renforcent au contact avec la chaleur des eaux du canal du Mozambique. Donc rien n’est acquis même si actuellement les choses sont supportables. Nous restons enfermés dans les maisons, il n’y a personne dehors.