« Du pur Soft » attendu à La Cigale
Après des concerts aux Antilles, le groupe sera en concert dimanche 5 mai dans la célèbre salle parisienne pour fêter son 20ème anniversaire.
"Les 20 ans sont passés très vite, sourit Fred Deshayes, 20 ans de projets, de collaborations et surtout 20 ans de plaisir !"
Créé au début des années 2000, le groupe guadeloupéen qui met en avant la musique traditionnelle en acoustique a fait un beau chemin. Quel regard porter sur ces vingt dernières années ? "On n'a pas fini ! On a exploré une partie de ce qu'on pouvait faire mais ce n'est pas terminé, explique l'artiste. Mais pour aller plus loin, il faut déjà qu'on devienne de meilleurs musiciens et ça met du temps. Ça met...20 ans ? Mais on ne sait toujours pas si on est arrivés au niveau que l'on veut avoir"
Nous Soft, on le fait pour la culture on ne le fait pas pour avoir un disque d'or et devenir des stars. J'essaye de servir au mieux la musique de mon pays. Mon hashtag sur Instagram c'est 'star intercommunale' et je suis fier de l'être et le rester
Une musique plus joyeuse aujourd'hui
Le rendez-vous est donné ce dimanche 5 mai à La Cigale, une salle très importante pour le groupe. "On y a fait notre premier concert à Paris en janvier 2006 donc c'était important que les 20 ans s'y fasse, souligne Fred Deshayes. S'il n'y avait pas de date en juin, on aurait attendu. La Cigale c'est symbolique".
Philippe Sadikalay au saxophone, Joël Larochelle à la contrebasse, Julie Aristide au violon et Maxence Deshayes au chant sont bien présents aussi, avec des invités attendus sur scène comme Laurence Joseph et Arnaud Dolmen. "On aura du pur soft, le pur jus, la fleur, l'odeur !", s'enthousiasme Fred Deshayes.
Un titre spécialement pour les 20 ans, diffusé sur RCI, est d'ailleurs sorti pour l'occasion. En attendant un prochain album ? Il est en projet. "On pourrait penser qu'en ayant 20 ans, on jouerait une musique plus lente mais c'est le contraire, on va jouer une musique plus groove, plus dynamique, parce que c'est notre sentiment d'aujourd'hui", explique le leader du groupe.
Et si Fred Deshayes avait un rêve, un objectif musical ? Il répond sans hésiter : "Moi je veux écrire au moins une chanson qu'on puisse écouter sur toute la planète. Et que celui qui l'écoute à Sydney, à Moscou, à Lisbonne se dise qu'il y a quelque chose de spécial et qu'on lui réponde que c'est une musique guadeloupéenne !"
Je ne veux pas faire un tube de dancehall, de reggae, de rock. Je veux faire un tube qui soit signé guadeloupéen. Tant que je n'ai pas fait ça, ça veut dire que notre travail n'est pas fini
