Le travail a repris chez De Negri !
Par Karl LORAND
20/01/2015 - 16:25
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:40
Martinique
Après une fin d'année 2014 et un début d'année 2015 mouvementés aux établissements De Négri, le travail à repris ce lundi 19 janvier 2015.Les salariés et la direction ont réussi à trouver un accord.
Le travail a repris ce lundi 19 janvier 2015 aux établissements De Negri.
Un accord a été trouvé vendredi 16 janvier 2015 entre le personnel affilié
à la CFDT et la Direction de l’entreprise. De plus, les
négociations ont permis d’obtenir un départ négocié pour le salarié visé
par un licenciement. En effet, ce salarié devrait bénéficier de
dédommagements et d’une formation dans le cadre d’une réembauche
prioritaire. Des élections de délégués du personnel devraient également
être organisées au sein de l'entreprise.
Pour rappel le conflit entre les salariés et la direction avait démarré fin décembre 2014. Selon Claude Girault-Dumont - secrétaire générale de la CFDT - le droit du travail sera enfin respecté au sein de l’entreprise. « La convention collective n’a jamais été appliquée donc on va demander à ce qu’elle soit appliquée avec une rétroactivité sur trois ans puisqu’on est sur des salaires qui sont très bas et des conditions de travail qui ne correspondent pas à la législation et à la convention collective. » nous a t-elle indiqué.
Elle a également rappelé que la situation de l’entreprise restait très fragile et qu’une procédure de redressement judiciaire pourrait être envisagée. « L’entreprise va essayer de reprendre l’activité dans de meilleures conditions mais je pense que - comme l’avait annoncé le cabinet Miroite - il y aura une procédure de redressement judiciaire. Il y aura des licenciments qui cette fois ci seront faits exactement comme ils doivent l'être. » a complété Claude Girault – Dumont.
Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville
Pour rappel le conflit entre les salariés et la direction avait démarré fin décembre 2014. Selon Claude Girault-Dumont - secrétaire générale de la CFDT - le droit du travail sera enfin respecté au sein de l’entreprise. « La convention collective n’a jamais été appliquée donc on va demander à ce qu’elle soit appliquée avec une rétroactivité sur trois ans puisqu’on est sur des salaires qui sont très bas et des conditions de travail qui ne correspondent pas à la législation et à la convention collective. » nous a t-elle indiqué.
Elle a également rappelé que la situation de l’entreprise restait très fragile et qu’une procédure de redressement judiciaire pourrait être envisagée. « L’entreprise va essayer de reprendre l’activité dans de meilleures conditions mais je pense que - comme l’avait annoncé le cabinet Miroite - il y aura une procédure de redressement judiciaire. Il y aura des licenciments qui cette fois ci seront faits exactement comme ils doivent l'être. » a complété Claude Girault – Dumont.
Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville