Plusieurs restaurants en infraction à Sainte-Anne et au Vauclin
Par Thibault RODRIGUE
17/03/2015 - 14:47
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:38
Martinique
Une opération de contrôle simultanée a eu lieu vendredi 13 mars dans plusieurs restaurants de Sainte-Anne et du Vauclin (Martinique). Le but était de vérifier le respect de la réglementation sur la traçabilité et la sécurité sanitaire. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les agents des services mobilisés ont tapé juste.
L'opération, coordonnée par la Direction de la Mer, a réuni plusieurs
institutions : les agents du service mixte de la police de
l’Environnement, de la Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de
la Forêt (DAAF), de la Répression des Fraudes de la Direction des
Entrerises, de la Concurence, de la Consommation, du Travail et de
l'Emploi (DIECCTE) et de l’Unité littorale des affaires maritimes.
Beaucoup de monde donc, pour cibler trois restaurants. Et ils n'ont pas
été déçus du voyage. En effet, deux des trois enseignes ont reçu un procès
verbal pour infraction au stockage de produits de la mer. Ce ne sont pas
moins de 2 kilos de lambis, 3 kilos d'oursins et plus de 40 kilos de
daurades qui sont partis à la poubelle.
Deux mises en demeure et un avertissement
Les deux restaurants verbalisés ont aussi eu droit à une mise en demeure pour se conformer aux régles d'hygiène en vigueur. L'insalubrité de ces deux enseignes a donné lieu à la destruction d'une vingtaine de kilos de denrées alimentaires jugées impropres à la consommation. Un avertissement a également été délivré à l'encontre d'un des deux restaurants pour non respect des règles relatives au code de la Consommation. Pour rappel, ce genre d'infraction peut être puni d'une amende allant jusqu'à 22.500 euros, ainsi que la saisie des produits concernés.
De plus en plus de contrôles
Nous avons contacté Véronique Bidault Des Chaumes, présidente générale de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH) pour connaitre son ressenti sur ces contrôles. Selon elle, "il est très important que les restaurateurs se tiennent informés auprès de l'UMIH des nouveaux décrets et des nouvelles normes d'hygiène sanitaire". Elle nous a également confirmé que le Préfet lui avait annoncé une surveillance accrue des enseignes de restauration, par de plus en plus de contrôles sur le terrain. Elle regrette également que de nombreux restaurateurs travaillent sans licence. L'UMIH propose d'ailleurs des stages de formation pour obtenir cette licence. Toutes les informations sur leur site.
Thibault Rodrigue
@Thibaulteduardo
Deux mises en demeure et un avertissement
Les deux restaurants verbalisés ont aussi eu droit à une mise en demeure pour se conformer aux régles d'hygiène en vigueur. L'insalubrité de ces deux enseignes a donné lieu à la destruction d'une vingtaine de kilos de denrées alimentaires jugées impropres à la consommation. Un avertissement a également été délivré à l'encontre d'un des deux restaurants pour non respect des règles relatives au code de la Consommation. Pour rappel, ce genre d'infraction peut être puni d'une amende allant jusqu'à 22.500 euros, ainsi que la saisie des produits concernés.
De plus en plus de contrôles
Nous avons contacté Véronique Bidault Des Chaumes, présidente générale de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH) pour connaitre son ressenti sur ces contrôles. Selon elle, "il est très important que les restaurateurs se tiennent informés auprès de l'UMIH des nouveaux décrets et des nouvelles normes d'hygiène sanitaire". Elle nous a également confirmé que le Préfet lui avait annoncé une surveillance accrue des enseignes de restauration, par de plus en plus de contrôles sur le terrain. Elle regrette également que de nombreux restaurateurs travaillent sans licence. L'UMIH propose d'ailleurs des stages de formation pour obtenir cette licence. Toutes les informations sur leur site.
Thibault Rodrigue
@Thibaulteduardo