Serge Letchimy (Martinique) et Victorin Lurel (Guadeloupe) reçus par François Hollande cette semaine à l'Elysée

Par 20/04/2015 - 01:53 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:37

A trois semaines de sa visite aux Antilles, le président de la République reçoit les députés et présidents de Région de Martinique et de Guadeloupe à l'Elysée. Serge Letchimy sera reçu lundi 20 avril à 15:15 à l'Elysée. Le lendemain mardi, ce sera autour de Victorin Lurel de franchir le perron de l'Elysée à 16:15.

    Serge Letchimy (Martinique) et Victorin Lurel (Guadeloupe) reçus par François Hollande cette  semaine à l'Elysée

A moins d'un mois de son voyage aux Antilles françaises, suivi d'une visite historique à Cuba et en Haïti, François Hollande reçoit en ce début de semaine les présidents de Région de Martinique et de Guadeloupe à l'Elysée. C'est le député de Martinique Serge Letchimy qui sera d'abord reçu ce lundi 20 avril rue du Faubourg Saint-Honoré à 15:15 précisément comme en témoigne l'agenda du chef de l'Etat publié sur le site officiel de l'Elysée.

Selon le service de presse de la Région Martinique, c'est à sa demande que le président de Région Martinique sera reçu par le président Hollande. Un entretien de 45 minutes, précise-t-on de même source. Et quatre points sont portés à l'ordre du jour de cette rencontre.
Il s'agit tout naturellement du sommet Caraïbes sur le climat, objet principal de la visite en Martinique du chef de l'Etat le samedi 9 mai prochain. L'idée avait été avancée lors de la cérémonie d'intégration de la Martinique au sein de l'OECS (l'organisation des Etats de la Caraïbe de l'Est) par Serge Letchimy comme une contribution caribéenne au sommet mondial sur le climat en fin d'année à Paris.

La "situation économique des outremers" sera abordée et il sera également question "d'initiatives françaises dans la Caraïbe" sans autre précision pour l'heure.
On peut néanmoins penser que le déplacement de François Hollande à Cuba puis en Haïti dans le contexte de dégel des relations entre l'Oncle Sam et le régime castriste ouvre des perspectives de nature diverse pour nos économies.
Enfin l'épineux dossier de l'université des Antilles encore en attente d'existence juridique figure également au menu de l'entretien.
Il n'est pas fait mention du fameux dossier du cyclotron sur lequel Guadeloupe et Martinique ne sont pas tout à fait sur la même longueur d'ondes. Mais il n'est pas interdit de penser que cela puisse être évoqué.



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