Petit Galion : "C'est un site qui est essentiel"
Par Karl LORAND
30/04/2015 - 15:09
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:36
Martinique
Le chantier du complexe environnemental de traitement et de valorisation des déchets de Petit Galion au Robert a démarré ! Le premier coup de pioche a été donné en présence de plusieurs élus du Nord mais également en présence de membres de l’association des riverains de la zone où sera implantée la structure ou encore de l'Assaupamar. Le chantier de Petit Galion devrait durer environ un an.
C'est parti pour un an au moins ! Le chantier devrait s’achever d’ici la
fin du 1er trimestre de 2016. Situé au lieu-dit Pointe Jean-Claude au
Robert, ce nouvel outil sera indispensable à la valorisation et au
traitement des déchets en Martinique.Très complet, il comprend plusieurs
unités de traitement des déchets.
Le site sera constitué d'une plate-forme d’accueil, de tri et d’orientation des déchets; d'une usine de pré-traitement mécano-biologique des ordures ménagères et d'un centre de tri et de broyage des encombrants et déchets d’activités d’entreprises. Il y aura également une Installation de Stockage des Déchets Ultimes Non Dangereux (ISDND) comprenant une zone excavée d’une capacité de 2,5 millions de tonnes ainsi qu’une plate-forme de traitement des effluents gazeux et liquides.
59 millions d’euros ont été investis sur ce projet (dont 42 millions pour l’ISDND); 38 emplois seront créés. Pour rappel, chaque année la structure pourra traiter et valoriser 100 000 tonnes de déchets. "C'est un site qui est essentiel" a indiqué Sainte Rose Cakin, le président du Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets.
D’un point de vue technique, une question revient, celle liée à l’enfouissement des déchets. Qu’en sera-t-il ? "On bénéficie d'une structure qui a été créée par la carrière. Il y a un énorme trou ; ce trou présente l'avantage d'être assez imperméable grâce à la qualité de la roche en fond. En plus de cette imperméabilité il y a une couche de matériaux qui permet d'assurer une étanchéïté complète." a indiqué Nade Renard la directrice Générale adjointe technique du SMTVD.
Du côté des riverains...
Les riverains quant à eux, attendent certaines réponses. "Il y a encore beaucoup de points à élucider ! Nous voulons qu'il y ait une clairvoyance, une limpidité dans tout ce qui sera dit et tout ce qui sera fait." a expliqué Sabine-Noémie Noléo, vice-présidente de « Sé piss douvan » l’association de riverains de Pointe Jean-Claude.
Audrey Ollon et Mario Guiolet
Le site sera constitué d'une plate-forme d’accueil, de tri et d’orientation des déchets; d'une usine de pré-traitement mécano-biologique des ordures ménagères et d'un centre de tri et de broyage des encombrants et déchets d’activités d’entreprises. Il y aura également une Installation de Stockage des Déchets Ultimes Non Dangereux (ISDND) comprenant une zone excavée d’une capacité de 2,5 millions de tonnes ainsi qu’une plate-forme de traitement des effluents gazeux et liquides.
59 millions d’euros ont été investis sur ce projet (dont 42 millions pour l’ISDND); 38 emplois seront créés. Pour rappel, chaque année la structure pourra traiter et valoriser 100 000 tonnes de déchets. "C'est un site qui est essentiel" a indiqué Sainte Rose Cakin, le président du Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets.
D’un point de vue technique, une question revient, celle liée à l’enfouissement des déchets. Qu’en sera-t-il ? "On bénéficie d'une structure qui a été créée par la carrière. Il y a un énorme trou ; ce trou présente l'avantage d'être assez imperméable grâce à la qualité de la roche en fond. En plus de cette imperméabilité il y a une couche de matériaux qui permet d'assurer une étanchéïté complète." a indiqué Nade Renard la directrice Générale adjointe technique du SMTVD.
Du côté des riverains...
Les riverains quant à eux, attendent certaines réponses. "Il y a encore beaucoup de points à élucider ! Nous voulons qu'il y ait une clairvoyance, une limpidité dans tout ce qui sera dit et tout ce qui sera fait." a expliqué Sabine-Noémie Noléo, vice-présidente de « Sé piss douvan » l’association de riverains de Pointe Jean-Claude.
Audrey Ollon et Mario Guiolet