Jean-Paul Fisher et Marie-Paul Bélénus entendus par un juge
Par Anaelle EDOM
03/06/2015 - 18:01
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:35
Guadeloupe
Jean-Paul Fisher et Marie-Paul Bélénus-Romana, respectivement l’ex et l’actuelle directrice de la SEMSAMAR, sont entendus depuis ce matin au tribunal de Pointe-à-Pitre.
L’ancien président de la SEMSAMAR, Jean-Paul Fisher et l’actuelle
directrice de cette même société Marie-Paul Bélénus-Romana sont entendus
au tribunal de Pointe-à-Pitre depuis mercredi 3 juin. Que leur
reproche-t-on précisément ? Il s’agit probablement d’une affaire d’argent.
Au de l’ampleur et la technicité du dossier, un juge d’instruction
spécialisé vient d’arriver en Guadeloupe afin de les auditionner. C’est un
magistrat issu du pôle financier de Paris.
Une présentation qui fait suite à leur placement en garde à vue dans les locaux du SRPJ du Morne Vergain, depuis lundi après-midi. L’enquête ne date pas d’hier. Elle avait débuté en 2012 au parquet de Basse-Terre. Des gardes à vue avaient déjà été ordonnées sauf qu’à l’époque, Jean-Paul Fisher avait été remis en liberté sans qu’aucune charge ne soit retenue. Si ces deux personnalités du monde économique ont été convoquées, cela pourrait bien être lié à la gestion de la société d’économie mixte.
En effet, des anomalies ont été rapportées par la MILO (la Mission Interministérielle d’Inspection du Logement Social) dans un document publié il y a 3 ans. Pour l’heure, on ignore s’il existe des preuves et charges probantes à l’encontre des précités, la Justice devrait se prononcer à l’issue des auditions qui aux vues de la complexité de l'affaire risquent de durer.
Une présentation qui fait suite à leur placement en garde à vue dans les locaux du SRPJ du Morne Vergain, depuis lundi après-midi. L’enquête ne date pas d’hier. Elle avait débuté en 2012 au parquet de Basse-Terre. Des gardes à vue avaient déjà été ordonnées sauf qu’à l’époque, Jean-Paul Fisher avait été remis en liberté sans qu’aucune charge ne soit retenue. Si ces deux personnalités du monde économique ont été convoquées, cela pourrait bien être lié à la gestion de la société d’économie mixte.
En effet, des anomalies ont été rapportées par la MILO (la Mission Interministérielle d’Inspection du Logement Social) dans un document publié il y a 3 ans. Pour l’heure, on ignore s’il existe des preuves et charges probantes à l’encontre des précités, la Justice devrait se prononcer à l’issue des auditions qui aux vues de la complexité de l'affaire risquent de durer.