Don d’organes : "pour ou contre dîtes-le"
Par Anaelle EDOM
22/06/2015 - 21:14
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:35
Guadeloupe
L’agence de la biomédecine organise aujourd’hui la 15ème journée nationale de réflexion sur le sujet. Une journée qui a pour but d’encourager chacun à dire son choix à ses proches.
L’agence de la biomédecine organise aujourd’hui la 15ème journée nationale
de réflexion sur le don d'organes. L’objectif est d’inciter chacun à dire
à ses proches sa position sur le don d’organes. En cas de décès,
l’entourage ignore le plus souvent la volonté du défunt. Résultat :
environ un tiers des familles refuse le don d’organes.
Pourtant, les besoins sont toujours aussi criants. En Guadeloupe, en 2014, 214 personnes ont eu besoin d’une greffe mais seulement 31 ont pu en bénéficier. Sur notre île, le CHU de Pointe-à-Pitre ne réalise d’ailleurs que des greffes de reins. Mais pour Bernard Cléro, médecin à l’agence de la biomédecine en charge des Antilles, il est important de faire connaitre sa volonté car le don peut changer durablement la vie du greffé.
"Vous êtes pour vous êtes contre, c’est votre droit le plus stricte. Mais dîtes-le. Cela enlèvera une charge supplémentaire au moment où un décès intervient. La survie des greffons continue à s’améliorer", a précisé Bernard Cléro ce lundi 22 juin sur RCI Guadeloupe.
Un projet de loi vise à renforcer le statut de consentement présumé pour faciliter la démarche de dons d’organes. Il pourrait entrer en vigueur en 2017.
Anaëlle Edom et Meven Le Moign
Pourtant, les besoins sont toujours aussi criants. En Guadeloupe, en 2014, 214 personnes ont eu besoin d’une greffe mais seulement 31 ont pu en bénéficier. Sur notre île, le CHU de Pointe-à-Pitre ne réalise d’ailleurs que des greffes de reins. Mais pour Bernard Cléro, médecin à l’agence de la biomédecine en charge des Antilles, il est important de faire connaitre sa volonté car le don peut changer durablement la vie du greffé.
"Vous êtes pour vous êtes contre, c’est votre droit le plus stricte. Mais dîtes-le. Cela enlèvera une charge supplémentaire au moment où un décès intervient. La survie des greffons continue à s’améliorer", a précisé Bernard Cléro ce lundi 22 juin sur RCI Guadeloupe.
Un projet de loi vise à renforcer le statut de consentement présumé pour faciliter la démarche de dons d’organes. Il pourrait entrer en vigueur en 2017.
Anaëlle Edom et Meven Le Moign