192 grossesses précoces enregistrées en 2010
Par Anaelle EDOM
06/07/2015 - 16:12
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:34
Guadeloupe
Une étude a été menée pendant 1 an et demi auprès des 11-18 ans par l' l’Observatoire des Inadaptations et de l’Handicap. Ces jeunes souhaitent parler de leur sexualité. Mais, ne trouvant pas d’oreilles attentives, ils préfèrent s'informer par le biais d'Internet.
Le nombre de grossesses précoces enregistrées en 2010 par le CHU de
Pointe-à-Pitre/Abymes est de 192. Un chiffre alarmant car il reflète une
réalité : une méconnaissance des moyens de contraception chez les jeunes.
Une étude intitulée :"le comportement sexuel des jeunes scolaires - contraception et prévention des IST et grossesses précoces" a été menée pendant 1 et demi auprès des 11-18 ans. Le constat ? En Guadeloupe, plus qu’ailleurs parler à ces enfants de leur épanouissement sexuel est un sujet embarrassant voire tabou.
Cette absence d’échange peut être source de grossesses précoces. Même si les professionnels en milieu scolaire, comme les infirmiers, informent et font passer les messages de prévention, au niveau de l’administration et des familles un blocage existe.
"Avec les institutions cela a été parfois difficile notamment avec l’éducation nationale. Je me suis heurtée à un mur. Toutefois, il faut reconnaitre la bienveillance de tous les acteurs qui communiquent sur leurs expériences de terrain. Il a été très difficile de me confronter aux parents. C’est un sujet très délicat de parler de la sexualité de leurs enfants", a précisé Isabelle Saint-Germain, psychologue et neuropsychologue.
Elle a menée cette étude pour l’Observatoire des Inadaptations et de l’Handicap (OIH). Selon ces observations, les jeunes veulent parler de leur épanouissement sexuel.
"Le jeune veut parler de lui. Le jeune aime parler, aime à se questionner, aime à nous questionner sur la sexualité", a indiqué Isabelle Saint-Germain. Or faute d’interlocuteur, les jeunes vont chercher des iinformations sur Internet. Mais, ces dernières sont souvent fausses.
Une étude intitulée :"le comportement sexuel des jeunes scolaires - contraception et prévention des IST et grossesses précoces" a été menée pendant 1 et demi auprès des 11-18 ans. Le constat ? En Guadeloupe, plus qu’ailleurs parler à ces enfants de leur épanouissement sexuel est un sujet embarrassant voire tabou.
Cette absence d’échange peut être source de grossesses précoces. Même si les professionnels en milieu scolaire, comme les infirmiers, informent et font passer les messages de prévention, au niveau de l’administration et des familles un blocage existe.
"Avec les institutions cela a été parfois difficile notamment avec l’éducation nationale. Je me suis heurtée à un mur. Toutefois, il faut reconnaitre la bienveillance de tous les acteurs qui communiquent sur leurs expériences de terrain. Il a été très difficile de me confronter aux parents. C’est un sujet très délicat de parler de la sexualité de leurs enfants", a précisé Isabelle Saint-Germain, psychologue et neuropsychologue.
Elle a menée cette étude pour l’Observatoire des Inadaptations et de l’Handicap (OIH). Selon ces observations, les jeunes veulent parler de leur épanouissement sexuel.
"Le jeune veut parler de lui. Le jeune aime parler, aime à se questionner, aime à nous questionner sur la sexualité", a indiqué Isabelle Saint-Germain. Or faute d’interlocuteur, les jeunes vont chercher des iinformations sur Internet. Mais, ces dernières sont souvent fausses.