Adieu les combats de coqs ?
Par Anaelle EDOM
23/07/2015 - 13:23
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:33
Guadeloupe
Le conseil constitutionnel est appelé à se prononcer sur les combats de coqs. Mais d’ores et déjà le législateur veut instaurer une exception culturelle momentanée.
Dans le cadre d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), le
Conseil constitutionnel était appelé à se prononcer sur les combats de
coqs. Une tradition encore vivante en Guadeloupe et dans quelques régions
de France.
La QPC aurait été déposée par l’avocate de deux Réunionnais. Ces derniers sont poursuivis pour avoir ouvert en 2012 un nouveau lieu de combats de coqs dans leur quartier. Pour montrer que la justice n’avait pas à poursuivre ces clients, et au nom de l’égalité de traitement des citoyens sur le territoire français, l’avocate des deux réunionnais s’est appuyée sur la loi du 8 juillet 1964.
Cette loi aligne l’exception culturelle des combats de cops sur celle des corridas. Son but est maintenir une égalité de traitement de ce type de tradition entre le nord et le sud de la France.
En revanche, pour le représentant du gouvernement l’interdiction des nouveaux gallodromes trouve sa justification dans la volonté du législateur d’instaurer une exception culturelle momentanée. Les combats de coqs vivront seulement le temps que la tradition s’efface. Le Conseil constitutionnel a mis sa décision en délibéré à la fin du mois.
La QPC aurait été déposée par l’avocate de deux Réunionnais. Ces derniers sont poursuivis pour avoir ouvert en 2012 un nouveau lieu de combats de coqs dans leur quartier. Pour montrer que la justice n’avait pas à poursuivre ces clients, et au nom de l’égalité de traitement des citoyens sur le territoire français, l’avocate des deux réunionnais s’est appuyée sur la loi du 8 juillet 1964.
Cette loi aligne l’exception culturelle des combats de cops sur celle des corridas. Son but est maintenir une égalité de traitement de ce type de tradition entre le nord et le sud de la France.
En revanche, pour le représentant du gouvernement l’interdiction des nouveaux gallodromes trouve sa justification dans la volonté du législateur d’instaurer une exception culturelle momentanée. Les combats de coqs vivront seulement le temps que la tradition s’efface. Le Conseil constitutionnel a mis sa décision en délibéré à la fin du mois.