Combat de coqs : "La réponse donnée par le conseil constitutionnel n’est pas tout à fait juste"
Par Jean-Noël DESCAS
03/08/2015 - 22:05
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:33
Guadeloupe
Pour Dolorès Bélair, responsable d’un gallodrome situé à Espérance Morne–à-l’Eau la tradition du combat de coqs doit survivre.
Le Conseil constitutionnel a confirmé l'interdiction d'ouvrir de nouveaux
gallodromes (Pit a Kok). Toutefois, ceux existant, notamment dans le
Nord-Pas-de Calais, aux Antilles et à la Réunion peuvent poursuivre leurs
activités." La réponse donnée par le conseil constitutionnel n’est
pas tout à fait juste (...) c’est le même article de loi que celui qui
concerne la tauromachie. Et pour cette pratique, on ne dit pas qu’il faut
plus construire d’arène", selon Dolores Bélair,
responsable d’un gallodrome Bélair situé à Espérance, Morne–à-l’Eau.
Pratiqué depuis des générations, ce loisir intéresse toujours les Guadeloupéens. Mais, à terme il risque de disparaître. "Si un jeune a un terrain pourquoi ne pas construire un gallodrome, s’il a envie de perpétuer la tradition. Cela porte frein puisque les gens qui sont dans le Pit a kok sont quand même âgés", précise Dolorès Bélair.
Et pour faire vivre cette tradition, Dolores Bélair a mis en place des visites pédagogiques pour faire découvrir la pratique du combat de coqs. Selon elle, il convient de préserver cette tradition qui fait partie du patrimoine caribéen.
Pratiqué depuis des générations, ce loisir intéresse toujours les Guadeloupéens. Mais, à terme il risque de disparaître. "Si un jeune a un terrain pourquoi ne pas construire un gallodrome, s’il a envie de perpétuer la tradition. Cela porte frein puisque les gens qui sont dans le Pit a kok sont quand même âgés", précise Dolorès Bélair.
Et pour faire vivre cette tradition, Dolores Bélair a mis en place des visites pédagogiques pour faire découvrir la pratique du combat de coqs. Selon elle, il convient de préserver cette tradition qui fait partie du patrimoine caribéen.