Il poignarde son beau-fils au tribunal
Par Rinsy Xieng
21/08/2015 - 16:09
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:32
Guadeloupe
Un beau-père était jugé ce jeudi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-pitre. Il avait lundi dernier, attendu puis poignardé le fils de sa compagne à la sortie du Palais de Justice. Des tensions existent entre les deux individus depuis un an, le prévenu avait lui même déjà été agressé par sa victime pourtant mineure. L'homme de 43 ans a au final écopé de 3 ans de prison ferme avec mise sous écrous.
Une agression osée et qui sort de l’ordinaire puisqu’elle a eu lieu dans
l’enceinte de l’annexe du Palais de Justice. Lundi soir dernier, un jeune
mineur de 17 ans était mis en examen pour des violences à l’encontre du
compagnon de sa mère. Sauf que ce dernier l’attendait ensuite, couteau à
la main à la sortie. L’adolescent a été poignardé à la fesse, une ou deux
fois selon des témoins. L’auteur excédé par le comportement récurent du
jeune homme a ensuite pris la fuite avant de se rendre. Il est vrai qu’une
mésentente existe depuis longtemps entre les deux hommes.
Une mésentente récurente
La veille déjà le mineur avait agressé le prévenu au domicile famillial, plainte à même été déposée d’où son interpellation. Entre les deux, la mère, présente hier à l’audience ne savait que choisir, le tribunal lui a même posé la question, pour qui donc est elle venue ? Pour plus d’impartialité, le président à préféré désigner un administrateur ad ‘hoc, afin de ne pas compromettre les intérêts civils. Le ministère public a rappelé que l’acte en lui-même n’était pas le fruit du hasard mais était bien prémédité, un sorte de vengeance. Les juges après en avoir délibéré ont condamné jean-françois Guimbeau, employé chez un concessionnaire automobile de Bergevin à 3 ans de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt, une façon de lui faire comprendre que les différends entre beau-père et fils ne se règlent jamais par la violence.
Rinsy Xieng
Une mésentente récurente
La veille déjà le mineur avait agressé le prévenu au domicile famillial, plainte à même été déposée d’où son interpellation. Entre les deux, la mère, présente hier à l’audience ne savait que choisir, le tribunal lui a même posé la question, pour qui donc est elle venue ? Pour plus d’impartialité, le président à préféré désigner un administrateur ad ‘hoc, afin de ne pas compromettre les intérêts civils. Le ministère public a rappelé que l’acte en lui-même n’était pas le fruit du hasard mais était bien prémédité, un sorte de vengeance. Les juges après en avoir délibéré ont condamné jean-françois Guimbeau, employé chez un concessionnaire automobile de Bergevin à 3 ans de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt, une façon de lui faire comprendre que les différends entre beau-père et fils ne se règlent jamais par la violence.
Rinsy Xieng