Les agriculteurs doivent composer avec la météo
Par Anaelle EDOM
26/08/2015 - 00:27
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:32
Guadeloupe
Entre sécheresse prononcée et fortes précipitations, la météo ne joue pas en faveur des agriculteurs. Elle impacterait les productions.
"Il faut un juste milieu". C’est ce que souhaiteraient
certains agriculteurs car depuis le mois de mars les conditions
météologiques ne jouent pas en leur faveur. En début de semaine,
l’éventuel passage de Danny sur notre archipel aura tout de même fait une
petite frayeur à la profession."Tous les agriculteurs craignent
les tempêtes. Elles représentent des pertes pour les exploitations. Pour
redémarrer après c’est difficile. C’est également compliqué pour la
trésorerie", explique Maxette Grisoli, présidente de la FDSEA
(Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles), ce
mardi, sur l’antenne de RCI Guadeloupe.
La présidente de la FDSEA explique que les fortes précipitations et un renforcement des vents peuvent avoir des conséquences lourdes sur les productions agricoles. "Il ne faut pas qu’il y ait trop de vent pour la banane parce qu’elle est fragile. A partir de 60 à 70km/h les bananes tombent", indique-t-elle.
Mais, cette année, la pluie et le vent n’ont pas été les facteurs les plus dommageables pour les exploitations agricoles. En revanche, selon Maxette Grisoli, la sécheresse a eu un véritable impact sur la production."Cela fait plus de cinq mois qu’on a pas eu d’eau. Du coup, on a eu des pertes consécutifs par rapport à la sécheresse", précise l’agricultrice.
La présidente de la FDSEA explique que les fortes précipitations et un renforcement des vents peuvent avoir des conséquences lourdes sur les productions agricoles. "Il ne faut pas qu’il y ait trop de vent pour la banane parce qu’elle est fragile. A partir de 60 à 70km/h les bananes tombent", indique-t-elle.
Mais, cette année, la pluie et le vent n’ont pas été les facteurs les plus dommageables pour les exploitations agricoles. En revanche, selon Maxette Grisoli, la sécheresse a eu un véritable impact sur la production."Cela fait plus de cinq mois qu’on a pas eu d’eau. Du coup, on a eu des pertes consécutifs par rapport à la sécheresse", précise l’agricultrice.