Le rapport patient-médecin revu et corrigé
Par Anaelle EDOM
10/09/2015 - 21:29
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:31
Guadeloupe
Le premier comité d’éthique du Centre Hospitalier de Pointe-Pitre (CHU) s’est réuni, ce jeudi 10 septembre, à l’Espace Régional du Raizet en présence du directeur de l'hôpital Jean-Claude Pozzo di Borgo.
"L’éthique c’est toute la problématique qui va être mise en avant dans
la relation patient-médecin, dans la prise en charge du patient. Elle
s’applique dans ce qu’on va lui apporter en termes de dignité humaine, de
confidentialité et d’intimité", explique le
professeur Suzzie Duflo, présidente de la Commission Médicale
d’Etablissement (CME) du CHU de Pointe- à-Pitre, ce jeudi, aux Abymes.
Une réflexion qui a nourri les débats lors de ce premier comité d’éthique organisé par le CHU. Cette rencontre avait pour objectif d’enregistrer les différentes problématiques liées à la bientraitance et la maltraitance en milieu hospitalier.
Car - au-delà des soins – l’éthique implique la responsabilité du soignant. "Il doit garder en mémoire la relation qu’il a avec le patient", poursuit Suzzie Duflo. Jean-Claude Pozzo di Borgo, le directeur du CHU va plus loin en assurant que la bientraitance constitue également une prise en charge institutionelle : "Quelques fois les institutions elles-mêmes sont maltraitantes sans le savoir parce qu'elles ne savent pas comment appréhender le patient. Par exemple, cela peut commencer à l'accueil administratif".
Une réflexion qui a nourri les débats lors de ce premier comité d’éthique organisé par le CHU. Cette rencontre avait pour objectif d’enregistrer les différentes problématiques liées à la bientraitance et la maltraitance en milieu hospitalier.
Car - au-delà des soins – l’éthique implique la responsabilité du soignant. "Il doit garder en mémoire la relation qu’il a avec le patient", poursuit Suzzie Duflo. Jean-Claude Pozzo di Borgo, le directeur du CHU va plus loin en assurant que la bientraitance constitue également une prise en charge institutionelle : "Quelques fois les institutions elles-mêmes sont maltraitantes sans le savoir parce qu'elles ne savent pas comment appréhender le patient. Par exemple, cela peut commencer à l'accueil administratif".