Le nouveau patron des Armées aux Antilles à la rencontre de la presse de Martinique
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
12/09/2015 - 01:38
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:31
Martinique
Deux semaines après son arrivée à la tête des Forces Armées aux Antilles (FAA), le contre-amiral Olivier Coupry a eu une première rencontre avec des représenants de la presse martiniquaise ce vendredi 11 septembre 2015 autour d'un petit déjeuner au mess des officiers à Desaix. Une rencontre informelle à l'occasion de laquelle l'amiral avait réservé une "petite surprise" à ses invités.
Père de famille de trois enfants, après 35 ans de carrière dans la Marine
Nationale, le nouveau commandant supérieur des forces armées aux Antilles
n'aime pas trop parler de lui.
Tout juste saura-t-on que Claire, son épouse, l'a suivi dans sa toute nouvelle affectation à Fort-de-France (Martinique), que deux de ses enfants vivent leur vie et que le troisième, une fille en l'occurrence, fait des études à Berlin.
Service minimum donc pour ce qui est de sa vie privée. Pour le reste, l'essentiel aux yeux du contre-amiral Olivier Coupry, ce sont les missions des FAA et la vision qu'il en a. Il s'est employé à les exposer aux représentants de la presse à avoir répondu à son invitation à prendre le petit déjeuner ce vendredi 11 septembre 2015.
Une rencontre néanmoins informelle. Pour faire connaissance et marquée par ce que l'amiral a appelé une "petite surprise" réservée à ses invités.
Un clin d'oeil à la langue et à la culture créoles grâce à un rapide entrainement auprès de ses services. Et c'est donc conscient des efforts qui lui restent à faire pour parfaire sa diction et sa syntaxe créoles que le contre-amiral Olivier Coupry a échangé sur sa vision des missions des forces armées aux Antilles.
On retiendra entre autres la cohérence de ses missions de protection, de coopération régionale ; le rôle des armées aux Antilles comme point d'appui de la France dans la région et susceptible de se renforcer tant au plan maritime qu'aérien avec des forces venues de Guyane et de l'hexagone ; la lutte contre le narcotrafic avec des moyens substantiels comme la présence de deux frégates de surveillance, le Ventôse et le Germinal.
C'est un effectif de 1300 femmes et hommes dont 600 pour la Martinique.
On retiendra encore le poids économique des forces armées aux Antilles tant en ce qui concerne leur implication à travers la masse salariale versée par la défense (30 millions d'euros) ou par le volume d'heures de travail fourni aux PME de la région.
Mais aussi le poids social à travers les missions menées auprès des jeunes (cadets de la défense, recrutements pour celles et ceux qui veulent se lancer dans une carrière militaire).
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci.
Tout juste saura-t-on que Claire, son épouse, l'a suivi dans sa toute nouvelle affectation à Fort-de-France (Martinique), que deux de ses enfants vivent leur vie et que le troisième, une fille en l'occurrence, fait des études à Berlin.
Service minimum donc pour ce qui est de sa vie privée. Pour le reste, l'essentiel aux yeux du contre-amiral Olivier Coupry, ce sont les missions des FAA et la vision qu'il en a. Il s'est employé à les exposer aux représentants de la presse à avoir répondu à son invitation à prendre le petit déjeuner ce vendredi 11 septembre 2015.
Une rencontre néanmoins informelle. Pour faire connaissance et marquée par ce que l'amiral a appelé une "petite surprise" réservée à ses invités.
Un clin d'oeil à la langue et à la culture créoles grâce à un rapide entrainement auprès de ses services. Et c'est donc conscient des efforts qui lui restent à faire pour parfaire sa diction et sa syntaxe créoles que le contre-amiral Olivier Coupry a échangé sur sa vision des missions des forces armées aux Antilles.
On retiendra entre autres la cohérence de ses missions de protection, de coopération régionale ; le rôle des armées aux Antilles comme point d'appui de la France dans la région et susceptible de se renforcer tant au plan maritime qu'aérien avec des forces venues de Guyane et de l'hexagone ; la lutte contre le narcotrafic avec des moyens substantiels comme la présence de deux frégates de surveillance, le Ventôse et le Germinal.
C'est un effectif de 1300 femmes et hommes dont 600 pour la Martinique.
On retiendra encore le poids économique des forces armées aux Antilles tant en ce qui concerne leur implication à travers la masse salariale versée par la défense (30 millions d'euros) ou par le volume d'heures de travail fourni aux PME de la région.
Mais aussi le poids social à travers les missions menées auprès des jeunes (cadets de la défense, recrutements pour celles et ceux qui veulent se lancer dans une carrière militaire).
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci.