"Plus ils donneront de magistrats mieux ce sera pour la maison justice"
Par Karl LORAND
15/09/2015 - 16:22
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:31
Martinique
Le conseil de l’ordre des avocats du barreau de Fort de France monte une nouvelle fois au créneau et demande une justice plus efficace et proche du citoyen.
Les avocats sont en colère et dénoncent le fait que depuis des années,
plusieurs postes de magistrats et de fonctionnaires du Tribunal de Grande
Instance n'aient pas été pourvus. De plus ils déplorent que le nombre
de postes chez nous soit nettement insuffisant compte tenu des contentieux
en cours en Martinique. En effet - selon le bâtonnier par intérim Daniel
Romain - il y a 25 postes de magistrats en Martinique contre une
quarantaine en Guadeloupe. Alors que les deux départements ont à peu de
chose près le même nombre d’habitants. "Il y a là une
anomalie ! Ce n'est pas normal ! Notre combat est que la justice soit
pourvue et pour qu'elle soit pourvue il faut que les magistrats soient en
poste, plus ils donneront de magistrats mieux ce sera pour la maison
justice", a t-il précisé. De plus pour le bâtonnier au barreau de
Fort de France par intérim, trop d’avocats mouillent leurs robes au
travail "les avocats sont soumis à des pressions terribles",
déplore t-il.
Dans une motion les magistrats exigent du gouvernement la mise en place - sans délai - de moyens humains et matériels pour un fonctionnement normal du TGI de Fort de France.C'est le bâtonnier Raphaël Constant lui même qui a remis en main propre cette motion à Christiane Taubira la ministre de la justice.
Une rencontre devrait normalement se tenir cet après - midi.
Audrey Ollon et Pascal Michaux
Dans une motion les magistrats exigent du gouvernement la mise en place - sans délai - de moyens humains et matériels pour un fonctionnement normal du TGI de Fort de France.C'est le bâtonnier Raphaël Constant lui même qui a remis en main propre cette motion à Christiane Taubira la ministre de la justice.
Une rencontre devrait normalement se tenir cet après - midi.
Audrey Ollon et Pascal Michaux